LE GRIOT, MEMOIRE DU PEUPLE, exposé de Valentin
Le griot, source de connaissance et de savoir
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Le griot, source de connaissance et de savoir
En Afrique traditionnelle, l’individu est inséparable de sa lignée, qui continue de vivre à travers lui et dont il n’est que le prolongement. C’est pourquoi, lorsqu’on veut honorer quelqu’un, on le salue en lançant plusieurs fois non pas son nom personnel (ce que l’on appellerait en Europe le prénom) mais le nom de son clan : « Bâ ! Bâ ! » ou « Diallo ! Diallo ! » ou « Cissé ! Cissé ! » car ce n’est pas un individu isolé que l’on salue, mais, à travers lui, toute la lignée de ses ancêtres.
Avec près de 14 millions d'habitants, le Burkina Faso est un des États les plus peuplés de l'Afrique de l'ouest. La population du Burkina est composée d'une soixantaine d'ethnies. Le terme désignant les habitants du pays est Burkinabè/Burkinabès.
Les Mossis constituent l'ethnie majoritaire (environ 53 %) et vivent dans le centre du pays. Les autres groupes importants sont à l'est les Gourmantchés (7 % de la population), au nord les Peuls (7,8 %), au sud les Bissas (3 %) et les Gourounsis (6 %), au sud-ouest les Samos (2 %), Markas (1,7 %), Bobos (1,6 %), Sénoufos (2,2 %) et Lobis (2,5 %).
Les Gourounsi
Les Gourounsi sont répartis du long de la frontière nord du Ghana jusqu'aux localités de Koudougou et Réo .Ils sont constitués de plusieurs sous-groupes répartis dans le centre-sud du Burkina-Faso. Les Kasséna, connus dans le monde pour leur architecture si originale dans la région de Pô, Tiébélé et Leo, les Lélé ou Lyélé dans la région de Réo, les Nuni dans la région de Léo, de Pouni et de Zawara, les Nounouma dans la région de Tchériba, les Sissala autour de Léo, les Ko dans la région de Siby.
La tradition orale des Gourounsi les dirait originaires de la région du lac Tchad. Les études historiques confirment en tout cas leur présence au Burkina dès le XIIe siècle.
Malgré les conquêtes de l'empire mossi à partir du XVe siècle et les raids esclavagiste de ce dernier sur les villages Gourounsi, les différentes communautés de cette ethnie ont toujours conservé leur autonomie et leur indépendance.
Les Lobi, Dagari, Gan, Birifor et apparentés
Le long de la frontière occidentale du Ghana et sur la moitié est de la frontière ivoirienne, dans l'une des régions les plus défavorisées du pays, plusieurs ethnies apparentées, au passé parfois commun, forment l'une des communautés culturellement les riches du pays. Lobi, Dagari, Gan, Birifor, Pwe et Dan se répartissent ainsi un vaste territoire autour des villes de Gaoua, Loropéni, Batié, Diébougou et Dissen. Principalement présents au Burkina Faso, ils comptent cependant de nombreux villages au Ghana et en Côte d'ivoire. Il est commun d'appeler "Lobi" cet ensemble d'ethnies sans limiter cette appellation aux Lobi proprement dit.
Les Lobi, dont le nom signifierait en Lobori (la langue des Lobi) "Enfants de la Forêt", viendraient du Ghana après avoir traversé le fleuve Mouhoun qui revêt d'ailleurs pour ces populations un caractère sacré. Considérés comme des fermiers, des chasseurs et des éleveurs, ils sont avant tout des guerriers. C'est cette réputation qui fait l'identité profonde des Lobi mais aussi de leurs cousins birifor, gan ou dagari. Tout rappelle chez eux que leur histoire s'est faite des résistances contre les raids des tribus voisines du Guiriko et du Kénédougou et des razzias esclavagistes jusqu'au milieu du XIXe siècle: leurs maisons sont des petits fortins impénétrables et l'arc et ses flèches empoisonnées, dont aujourd'hui encore les populations rurales ne se séparent pas, sont l'emblème de leurs talents guerriers.
L'histoire de la résistance Lobi est d'ailleurs très récente puisque tout au long de la période coloniale jusqu'au milieu du XXe siècle les Lobi lancèrent des raids contre les Français et leurs escouades de tirailleurs africains.
Aujourd'hui les Birifor, les Lobi et les Dagari demeurent majoritairement animistes bien que plusieurs communautés chrétiennes se soient formées ces dernières années.
La statuaire lobi est la plus célèbre et la plus belle du Burkina Faso. Alors que les Mossi ou les Samo montrent des masques extraordinaires, les Lobi pour honorer leur fétiches et les ancêtres utilisent des statuettes de bois.
Les Mossi (ou Moaaga) représentent la plus grande communauté du Faso. Ils occupent également le plus grand espace du pays : la région centrale du Burkina appelée d'ailleurs le Plateau Mossi.
La langue commune des Mossi est le Mooré
Ils constitueraient aujourd'hui 40% de la population de Burkina Faso soit environ 6 millions d'habitants.
La tradition orale, toujours importante en Afrique, permet de connaître les origines historiques et/ou légendaire du peuple mossi tout comme les lignées royales qui ont régné.
Sénoufo
Si les villages Sénoufo (ou Sénoufou) occupent l'extrême sud-ouest du Burkina, la plus grosse partie de cette communauté habite cependant au Mali et surtout en Côte d'ivoire.
Ils sont traditionnellement agriculteurs mais sont aussi reconnus comme d'excellents artisans et de légendaires chasseurs. La société sénoufo est très fortement castée et, si la modernité a tendance à affaiblir les coutumes, il demeure assez rare que deux Sénofou de castes différentes se marient : par exemple un homme de la caste des forgerons ne prendra pas pour épouse une jeune fille de la caste des agriculteurs. De même, un homme de la caste des sculpteurs ou des chasseurs ne peut théoriquement pas devenir forgeron ou d'une manière générale travailler le métal (bijoutier, ferrailleur, plombier, etc...). Cette importance des castes n'est qu'un des aspects culturels de la société sénoufou qui demeure animiste et traditionnelle. Les devins et fétichistes ont toujours un rôle important dans la vie villageoise et forment des sociétés secrètes d'initiés. Par leur intermédiaire et celui de la richissime statuaire sénéfou (l'une des plus appréciée d'Afrique de l'ouest), les ancêtres et les esprits des bois sont vénérés. Tous les jeunes garçons qui rentrent dans le bois sacré sont initiés aux croyances et aux traditions sénoufou et cette initiation demeure le ciment de la sauvegarde des coutumes ancestrales.
Les Peulh sont constituée de communautés sédentarisées et islamisées (les peuls noirs) et de communautés pastorales, que l’on dit païennes (les peuls rouges). La langue commune des Peuls est le fulfude.
Les Peulh sont les pasteurs nomades les plus connus d'Afrique. Ils sont présents dans la plupart des pays d'Afrique de l'ouest (Sénégal, Gambie, Guinée-Bissau, Guinée, Burkina, Mali, Niger, Bénin, Togo ou Ghana) mais également dans certains pays d'Afrique centrale (Cameroun, Tchad, Centrafrique).Ils prennent alors le nom de burure ou bororo'en.
Au Burkina, leur zone de répartition principale se trouve dans les provinces semi-désertiques de la région du Sahel : le Soum, le Séno et l'Oudalan (Djibo, Dori et Gorom-Gorom). A Ouagadougou où vit une forte communauté, ils occupent un grosse partie du quartier de Dapoya.
Ils sont facilement reconnaissables à leur peau souvent claire et aux traits fins de leur visage.
Leur activité pastorale les met souvent en conflit avec les autres communautés du pays et des morts sont régulièrement à déplorer après des batailles rangées entre cultivateurs locaux et bergers peulh qui font divaguer leur bétail dans les champs.
Victimes d'une grande pauvreté (voir même de famines y compris ces dernières années) ils forment également la communauté la moins alphabétisée du pays. La majorité des enfants mendiants appelés "garibous" est peulh.
Aucun Peul digne de ce nom, même sédentarisé, ne saurait vivre sans s’occuper plus ou moins d’un troupeau, non point tant pour des raisons économiques que par amour ancestral pour l’animal frère, presque sacré, qui fut son compagnon depuis l’aube des temps. « Un Peul sans troupeau est un prince sans couronne », dit l’adage.
Ce peuple pasteur nomade, qui a conduit ses troupeaux à travers toute l’Afrique de la savane au sud du Sahara depuis l’océan atlantique jusqu’à l’océan indien, et cela pendant des millénaires (comme en témoignent les gravures rupestres bovidiennes des grottes du tassili découvertes par Henri lhote), constitue à proprement parler une énigme de l’histoire.
une autre communauté peul, parfois appelée "peul-mossi" vit principalement dans les zones d'influence mossi des provinces du passoré (yako) et du yatenga (ouahigouya). le révolutionnaire Thomas sankara appartenait à cette communauté.
Les Bissa
Les Bissa forment un petit groupe vivant au sud de Tenkodogo, aux frontières et de chaque côté des frontières du Ghana et du Togo dans les provinces du Boulgou et du Koulpélogo. Leur langue fait partie du groupe Mandé. Le poste frontalier de Bittou et ses belles recettes douanières et contrebandières, le barrage hydroélectrique de Bagré et la proximité de Tenkodogo ont permis ces dernières années de sortir la communauté bissa d'une pauvreté et d'un isolement dramatique.
Traditionnellement agriculteurs, les Bissa se sont spécialisés dans la culture de l'arachide dont leur terroir est le plus grand producteur du Faso. L'arachide occupe donc une certaine importance dans les coutumes villageoises : un jeune homme souhaitant prendre une épouse doit préalablement travailler dans les champs d'arachide de la mère de sa promise.
Leurs croyances animistes sont toujours très fortes même si beaucoup d'entre eux sont aujourd'hui de confession musulmane. Grands amateurs de viande de chien (ce qui leur vaut les railleries amicales des autres ethnies) ils sont à l'origine de l'adage "c'est absurde de manger la viande du chien et de laisser sa tête !".
Il est également à noter une particularité de la population burkinabé d'ethnie bissa : la plus grosse diaspora burkinabé en Europe réside en Italie (environ 8000 personnes dont un millier à Brescia) et se trouve être constituée de Bissa originaires de Béquédo (le long du Nakambé) si bien que le patelin, richissime comparé aux autres bourgades burkinabé de même taille, est surnommé "Little Italy". Les guichets Western Union et caisses d'épargne en rase campagne ainsi que les poteaux électriques au milieu de la brousse témoignent de l'envoi massif d'argent des immigrés bissa d'Italie.
Les Bobo et les Bwa (ou Bwaba)
Les Bobo et les Bwa sont deux ethnies apparentées du sud-ouest du Burkina-Faso. Les Bobo sont aussi appelés Bobo-Fing et vivent principalement à Bobo-Dioulasso et ses environs alors que les Bwa, nommés aussi Bobo-Oulé sont représentés plus au nord.
La langue des Bwa est le Bwamu qui fait partie du groupe des langues Gur alors que celle des Bobo-Fing est du groupe Mandé.
Les Bobo-Fing seraient environ 100 000 au Burkina Faso. Ils sont à l'origine du nom de la ville Bobo-Dioulasso. Agriculteurs, ils cultivent le millet, le sorgho et le coton. Sans gouvernement centralisé, ils sont organisés en lignages dont les membres les plus âgés forment le conseil des anciens chargé de prendre les décisions. La notion de chef leur est profondément étrangère. Les Bobo croient en un dieu Wuro, créateur de la terre et des animaux.
Les Bwa, nommés également Bobo-Oulé, résident quant à eux dans une aire partant de Pâ, non loin de la frontière ghanéenne, et remontant au nord jusqu'à la frontière malienne dans la province du Nouna en passant Houndé, Bobo-Dioulasso et par leur chef-lieu, Dédougou. Ils sont très majoritairement animistes bien qu'environ 20% d'entre eux soient chrétiens ou même musulmans.
Leurs croyances animistes et notamment leur culte au dieu Do sont à l'origine des masques en bois et en fibres d'une taille gigantesque qui sont utilisés dans les grands évènements de la vie du village. Ce n'est pas pour rien que c'est à Dédougou, en plein pays Bwa, que se tient chaque année en mars le Festival des Arts et des Masques (FESTIMA). Les Bwa peuvent y exercer leur art ancestral de la mascarade et en profitent pour présenter aux autres communautés ethniques du pays et de l'étranger leurs danses traditionnelles et leurs orchestres de percussions.
Les Bwa qui seraient aujourd'hui environ 300 000, sont essentiellement agriculteurs et font particulièrement pousser le coton dont leur terroir est un des plus gros producteurs au Burkina Faso. Les habituelles productions vivrière de la zone (maïs, sorgho, arachide, etc...) sont leur cultures traditionnelles.
La langue officielle est le français.
Le français est la principale langue des institutions, des instances administrative, politique et juridique, des services publics, des textes et des communiqués de l'Etat, de la presse écrite, des écrivains. Il s'agit de la seul langue à l'écrit des lois, de l'administration et des tribunaux. Selon l'article 35 de la constitution du 27 janvier 1997, la langue officielle est le français.
Les langues nationales:
Familles de langues représentées au Burkina Faso:
Parmi la cinquantaine de langues parlées, trois langues ont le statut de langues nationales: le mooré (ou mossi), le dioula et le foulfoudé (ou fulbé appelé aussi poular ou peul, selon les régions).
Le Burkina Faso regroupe des langues des trois grandes familles linguistiques, mais la plupart des langues appartiennent soit aux langues gur soit aux langues mande.
Langues gur :
On compte 45 langues gur.
Les langues gur, une étude les divise en dix groupes dont le gourma-moore, le grousi, le lobiri, le bwamu, le senoufo et le dogon.
Voici quelques langues gur :
Biali, Kantosi, Winyé, Lobi, Moba.
Langues mandé:
On compte 14 langues mande.
Les langues mande dites mande-nord sont principalement représentées au Burkina Faso par le dioula, utilisées dans les échanges commerciaux et qui fut la langue de diffusion de l'Islam dans l'ouest du pays. On distingue les langues mande-sud, représentées par le bisa et le sâ, langue des samo.
Voici quelques langues mande:
Bambara, Bissa, Bobo madaré du nord, Bobo madaré du sud, Seeku, Jula, Jalkunan.
Programmes d'alphabétisation:
Outre les trois principales langues, il existe des programmes d'alphabétisation pour dix-neuf des langues nationales. La population est alphabétisée dans plusieurs langues: le sissala, le kassena, le gulmacema, le dagara, le lobiri, le san, le sonraï, le tamachek, le bwamu, le cara, le zarma, le haoussa, le cerma, le samogo, le bobo, le bissa, le nankana, le lyélé, le sikité, le winen.
En tant que pays à majorité musulmane (près de 43%), il existe beaucoup de madrasas (majoritaires dans l'enseignement privé) où l'enseignement se fait en langue arabe, néanmoins la langue arabe semble se cantonner dans la sphère religieuse sans concurrencer le français dans la sphère publique.
Toutes les langues représentées au Burkina Faso:
Bambara |
Hausa |
Phuie |
Biali |
Jalkunan |
Samo, Matya |
Birifor,malba |
Jula |
Samo, Maya |
Bissa |
Samo du sud |
|
Bobo madaré du nord |
Kalamsé |
Seeku |
Bobo madaré du sud |
Kantosi |
Sénoufo, Nanerigé |
Bolon |
Karaboro de l'est |
Sénoufo, Senara |
Bomu |
Karaboro de l'ouest |
Sénoufo, Sìcìté |
Buamu |
kassem |
Siamou |
Bwamu, cwi |
Khe |
Sininkere |
Bwamu, Láá Láá |
Khisa |
Sissala |
Cerma |
Koromfé |
Songhay |
Dagaari dioula |
Kusaal |
Tamasheq, Kidal |
Dagara du nord |
Lobi |
Téén |
Dogon, jamsay |
Lyélé |
Tiéfo |
Dogon, tomo kan |
Marka |
Toussian du nord |
Dogosé |
Moba |
Toussian du sud |
Dogoso |
Mòoré |
Turka |
Dyan |
Natioro |
Viemo |
Dzùùngoo |
Ninkare |
Wara |
French |
Nuni du nord |
Winyé |
Fulfulde du nord-est |
Nuni du sud |
Zarma |
Gourmanchéma |
Pana |
|
Voici quelques mots usuels en mooré au Burkina Faso :
Bonjour (le matin) Neïbogo
Bonjour (le midi) Newindiga
Bonjour (le soir) Nezaabré
Bonsoir Neyoungo
Merci(beaucoup) Barka(ousgo)
Ton nom? Fo youré?
Je m'appelle..... Mam yourla...
Article de Ouest-France sur le projet d'électrification du collège de Biba au Burkina Faso par les lycéens du Lycée des Métiers de l'habitat de Vitré (Bretagne, 35).
Au niveau économique, le Burkina Faso se caractérise par une forte prépondérance de l’agriculture. Elle représente d’après les chiffres de la Banque Mondiale le tiers de leurs Produits Intérieurs Bruts et occupent 60% des travailleurs de ce pays. Le Burkina Faso est un grand producteur de céréales.
Le coton est la plus grande culture d'exportation.
Le riz, céréale plus onéreuse, consommée surtout en ville, est exportée en partie.
Les autres cultures de rente sont : l’arachide, le sésame, la canne à sucre, la noix de karité (produit de cueillette), le soja, la noix de cajou et la gomme arabique.
Le principal produit d'exportation de ce pays demeure le coton, qui fournit à lui seul d’après le Fond Monétaire International 20% de leur PIB. Les produits agricoles, notamment le coton jouent un rôle primordial dans l’économie du Burkina Faso, aussi depuis leur adhésion à l’OMC en 1995, le Burkina Faso s’efforcent de défendre leurs intérêts économiques.
Le Coton
Le coton est cultivé dans plusieurs régions du pays, notamment à l’ouest, dans les Hauts Bassins et la Comoé, au centre et à l’est. Avec une production de 760 000 tonnes en 2006/2007, le Burkina est le premier producteur de coton d’Afrique.
La production de coton est en partie transformée sur place (égrenage, filage et tissage, notamment dans le complexe textile de Koudougou) et en partie, exportée vers l’Extrême-Orient et l’Europe.
La culture du Burkina Faso est pratiquée par plus de 250 000 exploitations agricoles dont plus de 350 000 producteurs de coton.
Au Burkina, la période de semis se situe entre mai à juillet et la récolte du coton se fait à partir du mois d’octobre. La culture du coton au Burkina est pluviale et est pratiquée dans des exploitations agricoles de type familial.
Depuis septembre 2004 avec la libéralisation, le secteur est animé principalement par:
Trois sociétés cotonnières;
- Une organisation forte de producteurs;
- Une interprofession regroupant deux familles professionnelles qui sont l’APROCOB et l’UNPCB.
Karité
Le Burkina Faso est le deuxième producteur mondial de karité (aussi appelé arbre à beurre). Selon la pluviométrie, entre autres facteurs, ce petit pays de l'Afrique de l'Ouest produit de 40 000 à 80 000 tonnes d'amandes de karité par an.
Celles-ci, réputées pour leur haute teneur en matières grasses, sont utilisées localement pour la cuisine, la pharmacopée et la cosmétologie. Elles intéressent de plus en plus les pays occidentaux pour les soins de la peau.
Traditionnellement, ces amandes sont pressées par les femmes. Jusqu'à tout récemment, ce travail harassant s'effectuait à la main ou à l'aide de presses hydrauliques (faites de crics de camions importés), mal adaptées à la tâche et souvent défectueuses. Grâce au financement du Centre de recherches pour le développement international (CRDI), des chercheurs burkinabé et canadiens ont mis au point des presses à karité qui allègent le travail des femmes et permettent d'augmenter la productivité.
Le Sésame
Outre le mil, le fonio, le maïs, le haricot et les arachides, les paysans de Bomborokuy, comme ceux de leur région cultivent le sésame. Contrairement aux productions citées ci-dessus, le sésame est essentiellement une culture de rente c’est-à-dire que la majorité de la production est vendue pour l’exportation.
La production mondiale de sésame est en forte augmentation depuis 1994; elle avoisine les 2,5 à 2,8 millions de tonnes. Cet accroissement est surtout dû à une augmentation des surfaces cultivées et non à une amélioration du rendement moyen, celui-ci dépassant rarement 400 kg à l’hectare.
Le sésame est cultivé de manière significative dans plus de 60 pays. L'Afrique augmentant sa production de sésame depuis 1995 est passée au deuxième rang mondial (25%).
En temps normal (pluviométrie convenable), le Burkina Faso est largement autosuffisant mais une mauvaise année peut être suivie d’une seconde mauvaise saison fait basculer la population dans un cercle de crédit et de famine. Pour cette raison, depuis plusieurs années le développement de cultures de rente est mise en avant pour permettre aux agriculteurs de diversifier leurs productions et d’en vendre une partie.
Pour partir au Burkina Faso il faut se faire traiter contre le Paludisme, il y a aussi un vaccin obligatoire qui est celui de la Fièvre jaune. Par la suite des vaccins sont conseillés : Diphtérie , l'hépatite A et B , Tétanos , Typhoïde , la Rage, Poliomyélite , Infections à méningocoques. Deux milliards d'individus, soit 40% de la population mondiale, sont exposés et on estime à 500 millions le nombre de cas cliniques survenant chaque année.
Le paludisme
Le paludisme tue un enfant toutes les 30 secondes en Afrique. Il est aussi appelé malaria touche plus de 90 pays, 2 milliards 400 millions de personnes exposées, 1 000 000 de décès par an. Le paludisme est la plus fréquente des infections parasitaires observées dans le monde.
La transmission du parasite se fait par piqûre d’un moustique , l’anophèle femelle . Le parasite est présent dans toutes les régions intertropicales chaudes et humides, à l’exception des Antilles françaises, de Tahiti, de la Réunion et de la Nouvelle-Calédonie.
Les signes de la maladie : Il survient 8 à 20 jours après la piqûre du moustique. Il se manifeste par une fièvre élevée accompagnée de douleurs diffuses (maux de tête, courbatures) et de troubles digestifs (nausées, diarrhées).
Des signes de gravité peuvent être présents à ce stade :
Ils évoluent de façon caractéristique en 3 phases successives :
Ces symptômes peuvent apparaître 7 jours après la piqûre infectant, mais parfois au bout de plusieurs semaines
Comment s'en protéger ?
DEET : Substance la plus utilisée au monde dans les produits destinés à se protéger contre les piqûres d'insectes
La fièvre jaune, parfois appelée vomi noir ou peste américaine, est une maladie virale aiguë. L'homme est contaminé par un moustique infecté.
Les symptômes de la maladie :
L'incubation est de 1 à 6 jours. Une seule piqûre de moustique suffit pour contaminer une personne. La maladie débute brutalement avec des syndromes grippaux intenses. Au début, le malade est dans la "phase rouge" : la face est congestionnée. Après une rémission de 24 à 48heures, survient la deuxième phase : le foie et les reins sont atteints avec fièvre, jaunisse, nausées, diarrhée, douleurs abdominales, vomissements sanglants , urines rares, albuminurie. La mort est fréquente avant le 15ème jour.
Congestion : La congestion est l'augmentation brusque de la quantité de sang contenue dans un organe ou une partie du corps.
Traitement : Le traitement repose sur l'isolement du malade. La mortalité est de 50% pendant les épidémies alors qu'elle n'est que de 5% dans les zones d'endémie. La vaccination antiamaril représente la protection la plus efficace face à la Fièvre jaune. La protection apparaît 10 jours après la première injection. Dans le cas d'une revaccination, l'efficacité est immédiate. Il n'existe aucun traitement spécifique contre la fièvre jaune , on ne pourra traiter que les symptômes.
Diphtérie
La diphtérie est devenue une maladie très rare grâce à la vaccination. La mortalité était de l'ordre de 50%. Le bacille diphtérique détermine sur les amygdales la formation d'une "fausse membrane" et sécrète une toxine neurotrope responsable de paralysies.
Les symptômes de la maladie : Les signes de débuts sont banals : une légère fièvre, une gorge vaguement rouge. L'enfant est pâle, fatigué, la fièvre reste entre 38° et 39°C. Spontanément, la fausse membrane s'étend progressivement au fond du pharynx. L'extension au larynx provoque le "croup". La toxine entraîne des paralysies des paralysies oculaires, du diaphragme puis des membres. Sous l'influence du traitement, l'évolution est rapidement arrêtée, les fausses membranes se décollent et la gorge retrouve un aspect normal en 48 heures.
Traitement : il repose sur le sérum anti-diphtérique en injection intramusculaire. La vaccination anti-diphtérique est le seul moyen d'éradiquer cette grave maladie.
Typhoïde
Qu'est-ce que c'est ?
La typhoïde infecte près de 17 millions de personnes par an dans le monde. Environ 600 000 en meurent. La typhoïde est généralement curable, mais certaines souches bactériennes deviennent de plus en plus résistantes aux antibiotiques. La fièvre typhoïde est une infection bactérienne.
Cause : La typhoïde est généralement transmise par l'eau ou les aliments, sensiblement de la même façon que le choléra. Les personnes infectées excrètent des bactéries vivantes dans leurs selles et leur urine. Elles sont généralement contagieuses pendant quelques jours avant que des symptômes se manifestent, aussi ne savent-elles pas qu'elles devraient prendre des précautions particulières. Si elles ne se lavent pas convenablement les mains, la typhoïde peut être transmis aux aliments ou à l'eau et de là infecter une autre personne.
Symptômes : Les symptômes apparaissent généralement une ou deux semaines après l'infection, mais peuvent prendre jusqu'à deux mois avant de se manifester. La typhoïde entraîne une fièvre élevée et soutenue,allant souvent jusqu'à 40°C (104°F) et un épuisement extrême. D'autres symptômes habituels sont :
Les symptômes qui apparaissent plus rarement :
Avec un traitement aux antibiotiques, les symptômes commencent à régresser après 5 à 7 jours, mais sans traitement ils continuent de s'aggraver pendant plusieurs semaines, et de 10 % à 20 % environ des personnes non traitées peuvent mourir.
Complications : Beaucoup de personnes souffrent de légers saignements intestinaux, qui ne sont graves que dans une petite minorité de cas. Le danger premier de la typhoïde, ce sont les perforations de l'intestin grêle qu'elle provoque, par lesquelles la bactérie se répand dans la cavité abdominale, causant une péritonite, souvent mortelle.
D'autres complications de la typhoïde surviennent lorsque de grandes quantités de bactéries s'introduisent dans le sang circulant, provoquant une bactériémie. Elles peuvent atteindre les poumons, provoquant une pneumonie, ou l'enveloppe du cerveau, les os, les valves du cœur, les reins, l'appareil génital ou urinaire, ou les muscles.
Prévention : La prévention de la typhoïde consiste essentiellement à éviter les aliments et l'eau contaminés. Ces mêmes règles d'hygiène vous aideront également à vous protéger contre des maladies telles que le choléra et l'hépatite A, qui sont transmises de la même façon. Suivez ces conseils afin de minimiser vos risques :
Cuisez bien tous les aliments et mangez-les pendant qu'ils sont chauds.
Au Burkina Faso, les habitants ont des rituels et des croyances proches de la nature. Les Burkinabés ont des baobabs sacrés, des crocodiles et des caïmans. Ces animaux représentent symboliquement la création de la vie, de la justice et de la tranquillité. Ces animaux respectent réciproquement les Burkinabés, les crocodiles et les caïmans ne mordent jamais les habitants des villages aux alentours.
En pays mossi, certains mythes font référence aux origines des peuples qui vinrent s'installer dans la boucle du Niger au terme de longues migrations. Les rituels permettent d'unir les hommes au sein d'un même clan et de fixer les règles de vie. Les rituels servent aussi à unir les hommes à la nature.
La marre aux poissons sacrés de Dafra :
La marre aux poissons sacrés de Dafra est un lieu de culte situé a proximité de Bobo. Cette marre héberge des silures sacrés (gros poissons chats). Les bobolais viennent y effectuer des sacrifices (poulets, moutons...) pour obtenir des conseils ou exhausser un vœux. Pour s’y rendre, on doit parcourir quelques kilomètres sur une route un peu chaotique. Arrivée à la marre la végétation est très luxuriante.
Pics de Sindou :
Les pics de Sindou sont des rochers de forme géologique intéressante du Burkina Faso qui se trouvent près de la ville de Bobo-Dioulasso, à environ 40 km à l’ouest de Banfora. Les rochers en grès de Sindou s’élèvent dans le ciel en longues aiguilles tordues et sculptées par le vent. Site mystique et sacré chez les Sénoufos, un peuple du Burkina.La pluie et le vent ont ensuite façonné cette roche. Les pics de Sindou sont le prolongement de la chaîne de grès qui forme la falaise de Banfora.
La mare aux crocodiles sacrés :
La mare aux crocodiles est située dans un village de 1500 habitants Bazoulé à 30 km de Ouagadougou, la mare est en eau toute l'année, même en fin de saison sèche, grâce à une digue et surtout grâce à un forage récent qui permet de l'alimenter en cas de pénurie. La mare d'environ deux cents mètres de diamètre est peu profonde, elle abrite plus d'une centaine de crocodiles. Le crocodile est un animal sacré car, on dit que lorsqu'un crocodile meurt ou est tué, ceci annonce la mort d'un ancien du village.
Animal sacré, le crocodile est l'animal totem des habitants. Animaux et habitants se respectent et il n'y a jamais d'accident. Le crocodile fait l'objet de sacrifices rituels. Un petit autel, près de la mare, témoigne de ces cérémonies coutumières.
Chaque année, une série de fêtes est organisée pour assurer la prospérité. Des sacrifices de coqs, ânes et boucs.
Autrefois, lorsque la mare était à sec, les crocodiles se rapprochaient des habitants car il faisait moins chaud près des habitations, en pleine chaleur, les crocodiles préfèrent la fraîcheur de l'eau. Les cris des poulets affolés vont les attirer sur la berge, ils seront ensuite dévorés.
Les guides des environs connaissent bien les méthodes d'immobilisation ce qui permet de toucher aux crocodiles sans aucun danger. Quelques vieux spécimens se laissent même asseoir dessus.
La mare au Caïmans Sacrés de Sabou :
La mare au Caïmans Sacrés de Sabou, est un endroit charmant où l’homme et l’animal se respectent mutuellement. La Mare au Caïmans Sacrés est située dans le village de Sabou à 80 Kilomètres de Ouagadougou sur la Route dite de Bobo. La Mare est peuplée par des Crocodiles normalement dangereux mais qui dans cette mare sacrée se révèlent inoffensifs.
Les caïmans sont attirés près de la berge grâce à un poulet.
La Mare aux Caïmans Sacrés de Sabou est un site sacré depuis longtemps pour les habitants de la province du Boulkiemdé, selon les histoires rapportées par les Anciens, il y a très longtemps de ça, un ancêtre des habitants de Sabou, qui était un chasseur, était perdu en brousse sans aucune source d’approvisionnement en eau. Assoiffé et affamé, au bord de la mort, un caïman est venu lui donner quelques gouttes d’eau provenant sa longue queue restée humide. Ainsi sauvé, le chasseur transporta le caïman jusqu'à la mare sacrée de ce qui allait devenir Sabou et de gratitude lui jura protection. Depuis ce temps, les crocodiles sont sacrés à Sabou et ils vivent en Harmonie avec la population.
Les baobabs sacrés :
Les baobas sont vénérés au Burkina car les grands prêtres prient dessous pour contacter les esprits des ancètres en plus cet arbre est signe de justice car il faut en planter un et justice sera faite dans le village ou il est planté.
L'agriculture est l'activité économique la plus importante du Burkina Faso, car elle fait vivre plus de 10 millions de Burkinabé et occupe plus de 84,1% de la population active.
A la différence des autres pays de l'Afrique de l'ouest, le Burkina Faso se consacre essentiellement à la culture vivrière, avec pour objectif d'arriver rapidement à une complète autosuffisance alimentaire de ses populations.
Elle connaît de grandes difficultés sur le plateau Mossi en raison de la pauvreté du sol et de l'aridité du climat.
Les céréales cultivées
Les céréales (mil, maïs, sorgho, riz, fonio (ou petit mil) constituent l’essentiel des cultures vivrières et occupent près de 83% des surfaces cultivées.
La production dépasse 3 millions de tonnes depuis quelques années, soit 4,1 millions de tonnes pour la campagne 2007/2008.
Des zones sont réservées au sorgho ou gros mil dans les régions plus arrosées comme au Sud. Au Nord, le petit mil est cultivé dans les régions sèches et sur les sols sableux.
Chez les Mossi les deux céréales mil et sorgho sont associées dans le but d'assurer un minimum de récolte, au cas ou une vague de sécheresse intempestive viendrait s'abattre sur le pays.
Dans le sud-ouest (pays Turka, Gouin), Sénoufo et Lobi ), du riz, de l'igname, la canne à sucre (avec 400 000 tonnes par an transformées en sucre par le SOSUCO, à Banfora), sont cultivées car c'est une région très humide.
Le riz représente 1,4% des surfaces céréalières cultivées avec une production de près de 100 000 tonnes l’an. De nombreux aménagements hydro-agricoles ont été consacrés à la riziculture, notamment à Bagré, Sourou…
Le riz qui est une céréale plus onéreuse est consommée surtout en ville et exportée en partie.
Mais la production de riz ne couvre pas la demande sans cesse croissante, d’où la nécessité d’en importer
Les autres cultures vivrières sont les tubercules (igname, patate, manioc), le niébé…
Parmi les autres cultures vivrières il y a le maïs (près de 370 000 tonnes par an), ainsi que le manioc et l'arachide...
Malgré tous ces efforts pour développer la production, le pays n'arrive pas à être auto suffisant dans le domaine vivrier et doit importer plus de 12000 tonnes de céréales par an.
Les fruits et légumes constituent une filière en développement avec des cultures telles que : le haricot vert, la tomate, les oignons, les mangues, les bananes, les agrumes, etc.
Le rôle des femmes dans l'agriculture vivrière
Au Burkina Faso, il y a environ 95% des femmes qui pratiquent l'agriculture de subsistance.
Ces femmes utilisent des techniques très rudimentaires et elles jouent un rôle important dans l'utilisation et la gestion des ressources forestières.
Les femmes travaillent dans le secteur agricole et s'occupe des tâches domestiques ainsi que la transformation et la préparation des aliments, elle y consacre près de dix heures par jour. Elles travaillent beaucoup car l'accès à l'eau et au combustible est limité.
Dans la famille et dans la communauté, les décisions sociales et économiques sont ordinairement prises par les hommes et les anciens.
Bien que la vie publique soit dominée par les hommes, on constate, depuis les années 80, l'émergence d'un nombre croissant de groupes féminins s'occupant de promouvoir les intérêts des femmes.
Les Mossi forment une population de la boucle du Niger qui parlent une langue nigéro-congolaise du groupe de l'Afrique de l'Ouest. Vivant traditionnellement de l'agriculture et de l'élevage, ils ont historiquement joué aussi un important rôle commercial, en voyageant et en colportant à travers tous les pays de la boucle du Niger leurs produits : bandes de coton tissées dans le pays, cuivre travaillé, noix de cola, etc.
A partir du XIe ou au XIIe siècle, les premiers royaumes mossi se sont constitués : le Gourma, le Mamprousi, le Dagomba, le Yatenga et le royaume de Ouagadougou. Ce dernier devint rapidement le plus influent. Il était dirigé par le mogho naba, à la fois roi et magicien.
A partir du XIIIe siècle, les Mossi ont constitué deux États, ou plutôt deux fédérations d'États, dans la partie centrale de la boucle du Niger, là où la densité de la population semble avoir toujours été considérable et où elle dépasse, de nos jours, celle de toutes les autres régions du Soudan.
Aux XIIIe et au XIVe siècles, ces royaumes s'opposèrent aux grands empires de la boucle du Niger (Mali et Songhay) dont ils n'hésitaient pas à attaquer et razzier les marges, quand ils ne s'enfonçaient pas plus profondément. La puissance de leurs armées permit aux royaumes mossi de préserver l'essentiel de leur indépendance. Mais, à la fin du XVe siècle, l'Empire Songhay établit sa suprématie sur la boucle du Niger, mettant fin aux chevauchées des Mossi.
Jaloux de leur pouvoir, les rois mossi s'opposèrent toujours à une unification du pays mossi. Mais ces royaumes présentaient une remarquable cohésion sociale et religieuse et une stabilité politique exceptionnelle : ils se maintinrent jusqu'à la conquête française, à la fin du XIXe siècle.
Les Mossi participèrent peu au commerce transsaharien: les grands flux d'échanges contournaient la région. Aussi l'islam ne s'implanta-t-il pas. Les Mossi furent donc beaucoup moins touchés que leurs voisins par la traite des esclaves. A la veille de la colonisation française, le centre du territoire était contrôlé par la confédération des royaumes mossi regroupant trois ensembles politiques, le Yatenga, le Wogodogo et le Tenkudogo. A l'est avait été édifié le royaume de Gurma, et l'Ouest, dominé par les souverains dioula de Kong.
LA LEGENDE DE LA NAISSANCE DU ROYAUME MOSSI DU YATENGA
C’était avant la naissance de l’empire Mossi, il y a très très longtemps, au royaume de Dagomba, situé dans le nord du Ghana actuel et dont la capitale était Gambaga. Un grand Roi, Nédega régnait sur le Dagomba et assurait la paix, la sécurité et la prospérité de son peuple. Un royaume qui était fort et prospère apporte toujours son lot de jaloux et le roi était sans cesse attaqué par les peuples voisins, principalement par les razziasdes guerriers Malinkés qui habitaient plus au sud. Mais le roi et ses soldats, dont une légendaire cavalerie, défendaient vigoureusement le pays et parvenaient sans cesse à gagner les batailles.
Nédega n’avait pas encore de garçon pour assurer la descendance de son règne mais avait une fille qu’il adorait et avait chéri et élevé comme son garçon. Elle était née sous le nom de Poko mais avait grandi au contact des guerriers de son père et était une guerrière du nom de guerre de Yennenga. Le roi et ses guerriers étaient donc aidés par la princesse Yennenga, une amazone extraordinaire, qui à la tête de la cavalerie défendait et conquérait des territoires. Elle vivait comme un guerrier, comme un fils de chef, montait à cheval mieux les guerriers du Roi Nédega son père. Elle se servait admirablement bien de ses armes traditionnelles : elle lançait la sanguaie et le javelot, combattait les ennemis de sa lance, les transperçait avec les flèches de son arc. Elle menait au combat les guerriers et la cavalerie de son père le Roi Nédega.
N’ayant pas de fils et éperdument fierde la princesse Yennenga qui lui était si précieuse, celui-ci retardait le moment de la marier et la reine-mère Napoko en souffrait beaucoup, car c’est le rôle d’une mère que de marier sa fille. Celle-ci, pour attirer l’attention du roi, décida de semer un champ de Gombo qu’elle laissa mûrir et pourrir sans le cueillir. Le roi qui s’indigna de l’état du champ de Gombo lui demanda la raison. Elle lui répondit que l’évolution du champ est comme celle de sa fille : « si un fruit mur n’est pas enlevé, il durcit où il pourrit sur l’arbre » dit-elle. Le roi décida de se résigner et de trouver un prétendant selon la coutume.
Un jour le royaume fut une fois de plus attaquée par les Malinkés, la princesse Yennenga rassembla les guerriers de son père et après les avoir combattus, elle décida des les poursuivre. Elle arriva à rejoindre et à capturer un de leurs chefs. Sur le chemin du retour, le cheval de la princesse s’emballa et se mit à courir sans s’arrêter. Le cheval poursuivit sa course folle sans arrêt jusqu’à une rivière où il s’embourba projetant la princesse Yennenga dans la rivière. C’est en ce moment qu’un chasseur d’éléphant, répondant au nom de Rialé, qui était en brousse la repêcha et la ramena jusqu’à son campement. Après que cette dernière eut repris ses esprits et se soit remis, Rialé tomba sous le charme de la princesse Yennenga. Leur union torride, donna comme fruit un garçon qu’ils décidèrent de nommer OUEDRAOGO, qui signifie «Étalon» ou plus précisément «Cheval Mâle» en souvenir du cheval de Yennenga qui lui avait fait rencontrer Rialé.
Mais Yennenga s’inquiétait du Royaume et de son père et pressa Rialé de l’accompagner dans le royaume Dagomba. Le roi, fût très heureux de revoir sa fille, la princesse Yennenga, et accepta alors Rialé comme gendre. Quand la princesse et Rialé demandèrent à partir du royaume pour fonder leur propre village, le roi leur fit des dons de bœufs, de moutons, de chèvres, de fournitures diverses et quelques serviteurs en plus de leur confier environ trois cent sujets avec lesquels ils iront s’installer vers le sud du Burkina Faso actuel. Ils y créèrent le premier royaume Mossi (Moagha au singulier ), le royaume de Tenkodogo ( La veille Terre).
Le fils de Yennenga, premier Mogho Naba, Naba Ouedraogo continua de règner sur ce royaume et eut lui même deux fils (des Nakomsé) : Naba Rawa et Naba Zoungrana.
Naba Rawa se dirigea vers le Nord d’où il chassa les Dogons qui migrèrent vers le Mali, et créa le royaume mossi du Yatenga avec pour capitale Ouahigouya.
Le second resta dans le royaume de son père et le consolida. Un cousin de Ouedraogo, Diaba Lompo partit vers l’Est et créa le royaume du Gourma près de l’actuel Fada N’gourma. Ce dernier royaume ne fait actuellement plus partis officielement de l’empire Mossi, mais son histoire restera attaché de près à celle de la formation du royaume Mossi issue de la descendance de Yennenga fille de Nédega Roi du Dagomba.
LE MOGHO NABA
Dans l'histoire Burkinabè, le Mogho Naba, représentant du soleil, était grandement vénéré, souverain très respecté par les Mossi, est le gardien des coutumes, le chef suprême de l'administration, de l'armée et de la justice. Il est traditionnellement choisi par les hauts dignitaires de la cour dans la descendance d'Oubri ou Wubri.
Oubri était le petit fils de Ouedraogo, fondateur du royaume Mossi au XIIIe siècle et fils de la légendaire Yennenga. Oubri, premier Mogho Naba, a fondé la ville de Ouagadougou. D'après Titinga Frédéric Pacéré , le Mogho Naba est choisi parmi la descendance mâle du dernier Mogho Naba par les membres du conseil.
Dans la tradition, il est considéré comme tout puissant avec droit de vie et de mort sur les habitants de Ouagadougou et de l'Oubritenga. Dans la pratique, son pouvoir était soumis à la coutume et à la loi des pères. Il personnifie l'empire et incarne son unité mais le pouvoir est en réalité entre les mains de la cour de Mogho Naba, ministres qui prennent les décisions et gouvernent le pays. Cette organisation complexe des pouvoirs est matérialisée chaque vendredi lors de la cérémonie du faux départ du roi.
Le Mogho Naba n'a pas d'autorité sur les autres royaumes de Tenkodogogo, de Fada N'Gourma, de Boussouma et de Ouahigouya dont les souverains seraient comme lui descendants de Yennenga, la légendaire princesse fondatrice des royaumes mossi du Burkina Faso. Jusqu'en 1947 les souverains de ces quatre royaumes ne pouvaient ni se rencontrer entre eux, ni rencontrer le Mogho Naba de Ouagadougou. Aujourd'hui cet interdit est levé et les souverains se rencontrent souvent.
Actuellement, le Palais du Mogho Naba n'est pas ouvert au public. Le Mogho Naba peut également accorder des entrevues, entouré de tous ses ministres que sont:
Dans tous les groupes ethniques du Burkina, les faits et événements marquant la vie de l'individu ou de la communauté sont régis par des normes qui puisent leur légitimité dans un ensemble de valeurs auxquelles tout le monde s'identifie et s'en réfère,
Ces valeurs, fondées sur les traditions dont sont respectueux les Burkinabé, déterminent la conduite de l'individu où qu'il se trouve, dans un pays ou à l'étranger, dans son clan, dans sa famille.
La famille, au delà de l'époux et des enfants, englobe le lignage, et le clan. Le point d'attache des membres peut être le patronyme, le nom, le lieu de résidence, les autels, les rites etc.
Où qu'ils soient , la solidarité et le respect des traditions familiales régissent la vie des burkinabé. L'acceptation et l'application de ces valeurs dans le vécu quotidien, leur confèrent une réputation d'intégrité d' où le nom Burkina Faso (Pays des hommes Intègres), donné au pays.
La Naissance
Il y a tout un rituel autour de la naissance de jumeaux car ils sont considérés comme des génies, ou des esprits. Un fétiche spécialement pour les rites accompagnant la naissance de jumeaux.
Il est formellement interdit à un visiteur de demander où se trouve le cimetière.
Ce style de vie est ancré dans la mentalité des villageois qui ne sont pas prêts à habiter ailleurs malgré les conditions qui sont très pénibles. Il constitue l'un des patrimoines du Burkina et de nombreux visiteurs y vont pour découvrir et comprendre l'historique et l'organisation du village.
Le mariage, selon le code civil burkinabé, est l'union légitime d'un homme et d'une femme reposant sur un échange de consentement, contractée devant l'officier de l'état civil et sanctionnée par la loi dans ses conditions de formation, ses effets et sa dissolution.
Cependant, cette définition ne saurait s'appliquer au mariage coutumier dans les sociétés traditionnelles. En effet, ce type de mariage valorise une union entre un homme et une femme suivant une pratique ancienne, constante et propre à une région donnée sans stipulations légales, conventionnelles ou contractuelles.
Dans ces sociétés, le mariage n'est pas seulement une union entre deux individus mais aussi et surtout, une alliance entre deux familles, deux communautés ou même deux peuples. Il est célébré pour maintenir et sauvegarder les biens et les liens de la famille aux dépens du bonheur de l'individu.
Les Fiançailles
Le processus d'aboutissement au mariage varie d'une ethnie à l'autre. Toutefois, une étude du rituel matrimonial de dix groupes (Bssa, Bobo-Mandarè, Bwaba, Dagara, Gulmanceba, Lobi, Mossé, Sanan ou Samo, Sénoufo, Yaana) permet d'en établir trois étapes : l'élection ou le choix de la fille, le temps des fiançailles et le mariage proprement dit.
Selon les ethnies, le choix de la fille à épouser se fait soit sur l'initiative du prétendant lui-même, de ses amis ou de sa famille.
Les occasions opportunes pour opérer le choix d'une future épouse sont les jours de marché, les funérailles, les fêtes, etc. Ce sont les moments et lieux que choisissent les soupirants pour échanger avec les jeunes filles dont ils sollicitent l'assentiment.
Selon la forme du mariage, on devra s'assurer de l'accord d'autres membres de la famille notamment, de celui des oncles maternels de la fille.
Le temps des fiançailles permet aux futurs conjoints de mieux se connaître et aux familles de renforcer leurs relations. Il peut durer de quelques semaines à plusieurs années selon l'âge de la jeune fille et les moyens financiers et matériels dont dispose le prétendant ou sa famille.
Chez les lobi par exemple, une fois le choix effectué, les parents du prétendant remettent par l'entremise d'un émissaire, 20 cauris (coquillages) à ceux de la promise.
Ces cauris, enfilés sur une ficelle fait de fibre de néré, sont présentés à la fille qui, si elle les accepte, marque son accord. Elle devient officiellement fiancée.
Chez les bobo-mandaré par exemple, le prétendant met cette période à profit pour effectuer des visites régulières de courtoisie à la famille de sa fiancée. Dans certaines régions, il est même invité chaque soir, à prendre sa douche dans la demeure de sa future belle-famille.
Chez les gurmanceba dans l'Est du Burkina, la cérémonie religieuse établissant le mariage est célébrée au domicile des parents de la jeune fille. Sont présents, le chef de famille de la fille et sa première épouse, les tantes et les oncles de la fiancée et enfin, les tantes et les oncles du fiancé. Les deux fiancés ne sont pas tenus de participer à la cérémonie mais la future mariée pourra boire le breuvage offert au cours du sacrifice.
Chez les Bobo-Mandaré, le prétendant met cette période à profit pour effectuer des visites régulières de courtoisie à la famille de sa fiancée. Dans certaines régions, il est même invité chaque soir, à prendre sa douche dans la demeure de sa future belle-famille.
Chez les Gurmanceba dans l'Est du Burkina, la cérémonie religieuse établissant le mariage est célébrée au domicile des parents de la jeune fille. Sont présents, le chef de famille de la fille et sa première épouse, les tantes et les oncles de la fiancée et enfin, les tantes et les oncles du fiancé. Les deux fiancés ne sont pas tenus de participer à la cérémonie mais la future mariée pourra boire le breuvage offert au cours du sacrifice.
La journée de vendredi est consacrée à la cérémonie de fiançailles. En cette circonstance, la famille la fiancée offre en sacrifice aux ancêtres des animaux apportés par les parents du prétendant. Il peut s'agir de gallinacés, d'ovins, de caprins ou de bovins.
La dot est l'acte juridique qui fonde le mariage qui ne peut être consommé sans son versement. Elle' se présente alors comme un acte administratif traditionnel, une écriture" non alphabétique" ou plutôt une écriture dont les lettres sont des signes et des symboles parfaitement déchiffrables par l'ensemble de la société ou par des personnes initiées. Elle peut se présenter sous forme de sommes d'argent, d'animaux, de céréales, d'ustensiles de cuisine, de pagnes et de vêtements, de produits de consommation courante comme la cola et le dolo, de prestation de services (travaux champêtres, réparation de cases et autres services). Elle a un caractère sociologique pluridimensionnelle.
Du point de vue socio-religieux, la dot est l'objet de sacrifice. Présentée aux ancêtres, elle donne un caractère religieux et sacré à cette alliance où le surnaturel est pris à témoin. Elle est alors considérée comme le gérant de la sincérité, de la stabilité, de la fidélité conjugale et de la fécondité.
D'un point de vue socio-parental, c'est la dot qui détermine de façon indiscutable et efficace, le lien et le sens de la parenté dans les sociétés traditionnelles du Burkina Faso. En effet, suivant que le système serait matrilinéaire ou patrilinéaire, un enfant né du binôme "dot-mariage" sera le fils de sa mère et sa grande famille maternelle ou le fils de son père et sa grande famille paternelle.
Au niveau socio-économique, le binôme" dot-mariage" permet de composer, au sein d'une grande famille donnée, une unité de production et un lieu de production de producteurs.
Sur le plan moral, la dot est un garant de la fidélité sexuelle et de la virginité féminine pré-matrimoniale. Elle est également le lieu d'expression du consentement des deux époux car la possibilité est donnée de choisir, ou plutôt d'accepter ou de refuser un homme ou une femme ( cas chez Dagara, Lobi, mosse,Bobo-Mandarè etc.). Elle est en principe le garant de la stabilité pour le couple et présage d'un mariage réussi.
Le mariage traditionnel unit non seulement un homme et une femme mais surtout, deux familles et deux communautés. Pour cette raison, Il est préparé, célébré et vécu avec plus de sérieux afin de produire des effets au sein de la société et du couple.
Les Funérailles
La célébration des funérailles est une constance dans la vie des burkinabé. Facteur d'affluence, de cohésion sociale et de retrouvailles, elle unit les membres d'une famille et marque la solidarité du groupe.
Au Burkina comme partout ailleurs en Afrique, la famille est un bien précieux dont il faut s'attacher la protection et la bénédiction ad vitam. Elle inclut pour le couple, les enfants, le lignage ou le clan. Chaque famille possède en propre un patronyme, un nom (lignager ou clanique), un lieu de résidence (village, quartier), un ou des autels, des rites etc.
Le burkinabé, fier de sa famille, se présente toujours par rapport à ses origines dont il est très attaché. On peut le voir par les relations qu'entretiennent les membres d'une famille et leur respect des institutions et traditions familiales.
En effet, les membres vivant dans une résidence commune, cohabitent dans une solidarité qui rappelle leur origine ou leur descendance commune.
Ceux qui résident ailleurs, restent cependant d'esprit avec leur famille; ils sont en contact avec les autres membres dont ils reçoivent les visites et les nouvelles.
Le respect des traditions familiales est une constance dans la vie des Burkinabé, qu'ils soient dans leur lieu de résidence familiale ou pas, ils se retrouvent périodiquement pour célébrer des funérailles, rendre hommage à leurs morts, célébrer leurs cultes ou tout simplement se soumettre aux rîtes sur lesquels repose la vie de la famille. Dans leur vie quotidienne, ils tiennent aussi compte des interdits ou des totems de famille.
Quel que soit le groupe ethnique, le décès d'un individu est toujours ressentie comme un événement tragique et pénible, causant parfois un déséquilibre social. C'est pourquoi, l'on insiste sur la nécessité d'accompagner le mort avec tous les honneurs afin qu'il rejoigne le royaume des ancêtres.
L'architecture Lobi est très particulière et se révèle être la plus avancée et la plus belle du Burkina Faso. Les habitations Lobi sont constituées d'une large maison rectangulaire de type forteresse appelée soukala et dont l'entrée se situe sur la terrasse qui n'est traditionnellement accessible qu'avec une échelle que les familles peuvent retirer pour se défendre des attaques. La terrasse ainsi créée par la construction permet de dormir en plein air durant les nuits les plus chaudes précédent l'hiver. Une cour intérieure permet de protéger les animaux domestiques et de faire la cuisine.
Un Lobi choisit le terrain pour construire sa maison en fonction des rapports d’alliance qui autorisent le "prêtre de la terre" à donner un usage à une parcelle, mais également de la réponse à des rituels destinés à détecter l'éventuelle présence de forces contraires, d'ordre matériel ou surnaturel.
Les différents points d’une construction :
1- Un traceur vient tracer à la houe le périmètre de la maison, marque la porte avec un caillou posé à l’entrée, et enterré quelques éléments sacrés à l'emplacement du futur sanctuaire domestique.
2- La construction mobilise les parents, voisins pour travailler à l’élévation des différentes couches de la maison. Les murs sont constitués de 5 ou 6 bandes de terre mélangée à de la paille et à des feuilles hachées avec des excréments d’animaux, chaque bande mesurant environ 40 cm de hauteur. Les piliers en bois sont posés par les hommes tandis que les femmes s'occupent de damer le toit-terrasse. Toute la terrasse en terre battue repose sur de gros pieux en bois.
Construction Sénoufo :
L'habitat Sénoufo est très caractéristique. On retrouve partout des cases rondes aux toits de chaumes coniques.
L'argile est le principal matériau de construction. Cette matière prélevée dans les environs immédiats du «chantier» est pétrie avec de l’eau et mélangée avec de la paille et de la bouse de vache (pour protéger la maison contre les termites).
L'argile une fois mélangée et pétrie, la construction peut s'effectuer selon deux techniques:
1- la construction en colombinage avec l'argile pétrie, on fait des "boudins" qui sont ensuite reliés les uns aux autres et superposés. A une certaine hauteur, on doit laisser le bâti sécher pendant un à deux jours avant de poursuivre la construction. La construction par colombinage peut prendre ainsi plusieurs jours.
2- La construction en briques de terre crue avec l'argile pétrie, on réalise des briques à l'aide d'un moule. Au cours de la construction les briques sont jointes avec un peu d'argile. Cette technique, plus récente, est certainement moins dure et beaucoup plus rapide que le colombinage.
Une fois que les murs sont terminés on peut faire le toit en chaume.
Les étapes de la fabrication d’une brique :
Les briques de terre sont fabriquées avec de l’argile foulée aux pieds de la construction. L’argile est mélangée avec de la paille et des excréments d’animaux. On donne la forme de la brique en mettant le mélange dans un moule. Pendant cinq jours, elles seront séchées au soleil et prêtes à l’emploi au bout de ces cinq jours. Une brique de 40/20/12 cm pèse en moyenne 13 kg. Le meilleur moyen de les transporter reste les charrettes tirés par des ânes, pour éviter de les casser.
Le Burkina Faso est l'un des pays les plus hétérogènes d'Afrique pour ses nombreuses croyances locales ou importées.
Le Burkinabé est profondément croyant.
Ces vingt dernières années ont connu cependant de profonds changements dans la répartition des confessions déclarées
lente décroissance des croyances traditionnelles,
montée des religions importées
explosion des mouvements sectaires se réclamant "évangélistes".
Le gouvernement burkinabé a estimé, dans son recensement de 1996,que approximativement 60% de la population pratiquent l’islam et que la majorité de ce groupe appartient à la branche sunnite alors que les minorités restantes adhèrent aux branches chiite, tijane ou salafiste et wahhabite.
Le gouvernement burkinabé a aussi estimé que 24% de la population conservent des croyances traditionnelles animistes, que 17% pratiquent le catholicisme et que 3% font partie de divers cultes protestants.
Les religions et croyances traditionnelles
Une majorité de Burkinabé pratique la religion traditionnelle seule ou parallèlement à l'Islam ou au christianisme.
Ces religions traditionnelles associées aux ancêtres et/ou aux esprits avec lesquels on communique ou on rend hommage grâce à des masques, des sacrifices ou des fétiches sont englobées sous le vocable "animisme" ou "fétichisme".
Chaque communauté ethnique a ses propres croyances ancestrales :
Les Lobis forment l'une des communautés qui a le plus conservé sa religion traditionnelle. La vénération des esprits des ancêtres et des fétiches est le pivot de leurs croyances.
La case des fétiches, située en dehors de la concession familiale, tient lieu de temple où sont pratiqués les rites d'hommage et de divination.
Les Lobis croient néanmoins aussi en un être suprême, nommé Thagba, créateur de tous les êtres vivants.
Ces esprits invisibles, parfois bienveillants parfois malins et sujets aux conséquences de leurs vices et vertus, exercent leurs pouvoirs sur toutes choses. Pour entrer en contact avec les esprits, chaque village et chaque hameau a au moins un prêtre fétichiste nommé le thildar.
Les Mossi croient en un équivalent de paradis, un monde meilleur que les ancêtres auraient atteint et qui serait en contact direct avec le monde des hommes. Ces ancêtres aident ou punissent leurs descendants et sont seuls juges pour leur autoriser l'entrée futur dans le monde des ancêtres.
En raison de ces croyances, lorsqu'un Mossi jure sur ses ancêtres ou sur ses terres, c'est que la situation est grave. Car ses terres sont directement reliées aux ancêtres et sont un moyen d'entrer en contact avec eux. L'importance de la concession familiale, qui possède et occupe ces terres, est donc primordiale
Les Kassena, une communauté des Gourounsi, croient quant à eux en un créateur suprême à qui est dédié un fétiche au centre de chaque village.
Chaque hameau organise des mascarades et rituelles représentant l'esprit de ce créateur. Ces mascarades sont destinées à défaire les ennemis, assurer la paix dans le village et la communauté et protéger la fertilité des femmes.
Les familles possèdent en outre un autel sur lequel les objets sacrés sont réunis et les sacrifices effectués.
Chez les Sénoufo, plusieurs ancêtres et esprits des bois sont révérés. La double divinité, Maleeo et Kolotyolo sont au cœur de ces croyances.
Kolotyolo ne peut être contacté que par l'intermédiaire d'autres divinités. Maleeo, tel un juge suprême s'incarne quant à lui parfois dans des tams-tams sacrés devant lesquels voleurs et meurtriers sont jugés.
Les Sénoufo assurent de bonnes relations entre le monde vivant et le monde des ancêtres. La société secrète de Sandogo est elle chargée des oracles et de la divination, rituel important dans la religion sénoufo. L'organisation secrète de Pora est réservée aux hommes et parfois aux jeunes filles ou aux vieilles ménopausées. Sandogo est une société secrète de femmes.
Mais toutes ces croyances ont engendré certaines superstitions nuisible. Un grand nombre de femmes sont régulièrement accusées de sorcellerie et sont bannies de leur village sans possibilité de revoir un jour leur famille. Le sort de ces femmes, souvent vieilles, est le plus souvent la mendicité.
Le Centre Delwendé, financé par l'Eglise Catholique, héberge et nourrit plus de 400 femmes accusées de sorcellerie dans le quartier de Tanghin à Ouagadougou.
Toujours dans les superstitions nuisibles, on peut parler du sort réservé aux albinos. S'ils sont moins souvent découpés en morceaux qu'en Tanzanie ou au Burundi pour être revendus comme ingrédients aux sorciers, ils sont en tous cas régulièrement sacrifiés pour porter chance ou jeter un sort. Plusieurs associations s'emploient à défendre les albinos du pays contre ces crimes.
L'Islam.
L'islam est très clairement la première religion du pays en nombre de croyants. Avec 30 à 40% de Burkinabés musulmans.
Présent de manière éparse sur l'actuel territoire du Burkina Faso depuis le XVème siècle, l'islam n'est réellement implanté que depuis le XIXème siècle. Ce sont les Peulhs qui les premiers ont formé une communauté musulmane cohérente et chroniquement implantée.
Plus tard, les autorités françaises ont favorisé le développement de l'Islam perçu comme un allié contre certaines chefferies locales animistes hostiles à la présence française.
Comme dans la plupart des pays d'Afrique de l'Ouest, les musulmans burkinabé se partagent en diverses confréries et courants de pensée.
Issues pour la plupart du sunnisme, ces confréries ont des origines géographiques et historiques variées :
Le courant salafiste, celui qui génère le plus d'illuminés ou d'agités, est assez peu représenté au Burkina Faso bien que son influence soit grandissante. Partisans d'une lecture à la lettre du coran, ils sont à l'origine des plus formidables preuves d'extrémisme du siècle passé et du siècle en cours.
Les Tidjanes, sont des marabouts sénégalais qui sont les importateurs en Afrique noire, ils sont représentés au Burkina Faso depuis 1925. Ils comptent quelques marabouts, écoles coraniques et mosquées à Ouagadougou et dans la province du Yatenga.
La confrérie Quadriyya, créée au XIIème siècle en Irak, est quant à elle principalement présente chez les Peulhs.
La Communauté Musulmane du Burkina Faso est cependant l'organisation religieuse et associative dans laquelle se retrouvent la plus grande partie des musulmans du pays.
Il permet à des néo-musulmans nés avec des croyances et des coutumes traditionnelles de se retrouver dans une pratique “tranquille” de l'islam. Pour finir, le chiisme ne compte que quelques rares membres qui tiennent quelques écoles coraniques.
Comme pour les communautés ethniques, les quartiers des villes sont souvent constitués de groupes religieux homogènes. Ainsi à Ouagadougou, un quartier comme Nemnin, quartier à forte population peulhe est très majoritairement musulman. Ces quartiers à forte proportion musulmane accueillent souvent ce qu'on appelle une "mosquée du vendredi", qui est une mosquée de plus grande taille pouvant accueillir un grand nombre de fidèles lors de la prière du vendredi.
Aujourd'hui, Peulhs, Mandingues, Marka et Touareg sont les communautés qui comptent la plus forte proportions de musulmans. Ce sont également les plus anciennement convertis à l'islam.
La religion musulmane est parfaitement bien intégrée à la vie du pays avec des mariages inter - religieux relativement courants et une participation aux évènements festifs nationaux.
Il est amusant de voir que l'extraordinaire tradition des crèches de Noël à laquelle les enfants chrétiens du pays tiennent tant s'est adaptée aux enfants musulmans qui construisent durant les fêtes de fin d'année des petites mosquées qui n'ont rien à envier aux cathédrales miniatures de leurs camarades.
Catholicisme.
Le catholicisme est présent au Burkina Faso depuis les premiers temps de la colonisation et l'arrivée des premiers missionnaires. La première paroisse du pays ne fut cependant fondée que le 22 janvier 1900, à Koupéla, par Monseigneur Hacquart. La ville demeure d'ailleurs le foyer le plus dynamique de la vie catholique du pays.
Au cours du XXème siècle, les différentes communautés du pays, des Mossi aux Gourounsi en passant par les Lobi ou les Gourmantché, ont vu une partie de leurs membres intégrer l'église catholique. Aujourd'hui, les catholiques sont environ 1,5 millions au Burkina Faso, soit plus de 10% de la population nationale. Cette proportion tend à augmenter chaque année au détriment des religions traditionnelles.
A Ouagadougou, comme en province, les églises sont pleines, tout comme les séminaires formant les futurs religieux.
Il y a treize évêques dans tous le pays.
Comme partout en Afrique, l'église catholique contribue pour une grosse part à l'enseignement au Burkina Faso via un nombre d'écoles, de collèges, de lycées et d'établissements supérieurs en constante augmentation.
L'année scolaire 2008-2009 a compté près de 50 000 élèves inscrits dans les 200 établissements catholiques du pays, tous niveaux confondus, avec une légère majorité de filles (52%). Il y a aussi une forte réussite au BAC 65% contre 27% de moyenne nationale.
L'agriculture du Burkina Faso se consacre en grande partie à la culture vivrière, les agriculteurs burkinabé utilisent pour cela des outils traditionnels.
L’outillage agricole est essentiellement rudimentaire au Burkina. On note la prédominance de la daba ou encore de la houe. Ce sont des outils archaïques constitués d’un soc métallique et d’un manche en bois. La taille des manches varie selon les régions. Mais l’usage progressif de la charrue permet le développement des cultures attelées. Les animaux de traction sont généralement l’âne, qui domine, le bœuf et rarement le cheval.
L’usage des outils «modernes» tels que le tracteur, le semoir, la moissonneuse ou encore la batteuse est jusque-là réservé à quelques agriculteurs qui en ont les moyens.
La daba désigne dans plusieurs langues africaines l'outil traditionnel du paysan sahélien. C'est un outil rudimentaire, ancien, produit et consommé dans un cadre d'économie locale. Ce terme a été choisi car il représente l'image d'authenticité et de travail que nous paraît refléter le peuple burkinabé. Il est vrai que cet objet est aussi le signe d'un certain "immobilisme", d'une certaine tradition séculaire. En effet, cet outil est bien plus rudimentaire que la charrue, cependant, même en dehors des considérations financières, le paysan du sahel refuse de changer, dans l'écrasante majorité des cas, de technique agraire, en vertu de la tradition familiale.
La binette (petite pioche) a toujours été utilisée pour biner, sarcler et désherber. La lame lourde est rectangulaire et très efficace pour les sols profonds, même si la forme et la longueur du manche varient. Les binettes à manche court conviennent mieux pour les femmes. Les femmes peuvent travailler plus vite avec des binettes à manche court et les binettes à manche long sont pas assez lourdes pour nos sols. Les femmes travaillent courbées.
Sarclage à la houe Manga : la houe Manga permet de travailler superficiellement la terre après les premières pluies pour détruire à la fois la croûte de battance et les jeunes semis des adventices (mauvaises herbes). Plus tard, une légère modification permet de sarcler et butter.
L'ILER
L'iler est un sarcloir à long manche. Poussé en avant, il permet d'ameublir le sol sur quelques centimètres et de sectionner les mauvaises herbes à leur base. Cet outil, typiquement sahélien, est adapté au travail de sols sableux sur de grandes surfaces.
L'ARAIRE
Pour enterrer les graines jetées à la volée l'homme fabrique des araires, pendant longtemps, l'araire n'a été qu'un simple outil très modeste, en bois d'une seule pièce, tiré à la main. Par la suite, elle a été attelée à des animaux de trait ( bœufs, vaches et ânes). Elle était constituée d'une grande fourche de bois, dont l'une des branches sert à la traction (plus tard perche d'attelage), l'autre coupée court et durcie au feu sert à scarifier le sol tandis que la hampe sert de mancheron pour le conducteur. La pièce de bois qui travaille le sol pouvait être renforcée par un silex.
Les grandes zones climatiques
On peut donc distinguer trois grandes zones climatiques :
zone sahélienne au nord du pays : moins de 600 mm de pluviométrie par an et amplitude thermique élevées (15 à 45 degrés).
zone soudano-sahélienne entre 11° 3' et 13° 5' de latitude Nord. C’est une zone intermédiaire pour les températures et les précipitations.
zone soudano-guinéenne au sud du pays: plus de 900 mm de pluie par an et des températures moyennes relativement basses.
On distingue deux saisons inégales:
Pour donner le maximum de chances de développement à leurs agricultures, les autorités Burkinabé ont entrepris une œuvre de longue haleine à la fois pour pallier les inconvénients d’un climat aride et les traditions trop archaïques de la paysannerie.
mise en place d’un projet SAAGA => nuages sont souvent bombardés pour attirer la pluie pendant la saison pluvieuse pour éviter l’irrégularité des pluies.
Pays sahélien, le Burkina Faso est en effet, trop souvent victime des sécheresses cycliques qui s’abattent sur la région ou des caprices d’une pluviométrie qui se soldent par de trop fortes précipitations ravinant toutes les bonnes terres arables.
Aussi, la ‘’maîtrise de l’eau’’ par le forage de nombreux puits, la création des barrages et de larges périmètres d’irrigation.
Ainsi, un premier grand barrage a été édifié sur la Kompienga près de Pama, à l’est du pays permettant à la fois d’offrir de l’eau aux exploitations agricoles et de créer un bassin très poissonneux où la pêche en eau douce offre d’importantes ressources. Puis un autre barrage a été aménagé à Bagré, dans l’est du pays également.
Autres actions du gouvernement : accroître le nombre de bonnes terres arables. Seulement 1/100 du territoire était jusqu’à maintenant cultivé, or il existe au Burkina Faso des millions d’hectares parfaitement propices à l’agriculture mais désertées par les paysans : les vallées des grands fleuves. Riche en alluvions, elles sont malheureusement aussi porteuse de terribles maladies comme l’onchocercose (larves déposées sur les yeux par des mouches entraînant la cécité).
Hydrographie
Le Burkina-Faso, bien que formant une vaste table arasée et relativement peu arrosé, possède un réseau hydrographique particulièrement dense, Les rivières coupent les zones de collines et de falaises sans essayer de les contourner, Les régions élevées ne constituent pas obligatoirement des centres de dispersion des eaux.
Les cours d’eau ont un régime tropical qui reflète fidèlement le rythme des précipitations avec des débits faibles, voire nuls, de décembre, janvier à mi-juillet et des hautes eaux de mi-juillet à octobre, puis se situe une période de tarissement dont la durée est fonction des précipitations précédentes. Ce régime n’est pas identique partout, il diffère selon les bassins. Les cours d’eaux du Burkina-Faso se rattachent à trois bassins principaux : Le bassin de la Comoé, le bassin des Volta, le bassin du Niger :
Situé au sud-ouest du pays, le bassin de la Comoé couvre 18 000 km² et comprend les cours supérieurs de la Comoé et de ses affluents, le Yanon et le Léraba.
Ces rivières coulent du nord vers le sud dans des vallées, alternant des sections à faible pente avec des rapides. Elles descendent du plateau par des chutes ou des cascades : chute de Karfiguela, Tourny.
L’écoulement maximum (520 m3/s) a lieu en septembre, après les fortes précipitations d’août, et le minimum (0,7 m3/s) en mars, en fin de saison sèche.
Le bassin du Niger se subdivise en deux zones :
Le bassin du Banafing ou Ngorolako qui couvre 4 000 km² et se situe dans l'extrême sud-ouest du pays. Le Ngorolako prend sa source sur la partie occidentale du plateau de Bobo-Dioulasso et s'écoule en direction de l'ouest dans de larges plaines inondables avant d'atteindre le Bani, affluent du Niger qui se situe à l' Est et couvre 72 000 km².
Ce bassin est composé de plusieurs affluents de la rive droite du Moyen-Niger.
Souvent ce ne sont que des chapelets de mares entre lesquelles vagabonde un oued aux bras multiples et aux berges indécises.
En dehors du réseau hydrographique, cette zone se caractérise par un nombre important de petites mares, permanentes ou temporaires, qui occupent les bas-fonds où elles jouent un rôle capital pour la vie pastorale.
Ces rivières ont des débits annuels très faibles, avec des périodes de hautes eaux réduites à un ou deux mois, suivies d’un tarissement brutal et d’une très longue période sans écoulement pendant laquelle le lit des cours d’eau peut même devenir complètement sec.
Ce bassin central couvre 120 000 km², soit les 2/3 du pays. Il réunit les cours supérieurs des trois Volta (blanche, noire et rouge) et de la Pendjari.
- Le Mouhoun La Volta noire :
Il naît sur le plateau du sud-ouest, à 550 m d'altitude, et coule dans un premier temps en direction du nord-est dans une large vallée aux versants doucement inclinés. Sa pente, très faible fait de sa vallée une vaste plaine inondable où elle déroule de nombreux méandres. Sa vallée se resserre et s'en caisse avant de recevoir le Wou-Hou.
- Le Nakambé La Volta blanche :
Il prend sa source dans la plaine centrale. Son lit est à peine marqué dans le relief. La direction, initialement nord-sud vire au sud-ouest. Elle reçoit la Koulounga et le Massili. La pente de la rivière est très faible jusqu'à la frontière ghanéenne
Il prend sa source au nord-ouest de Ouagadougou ; le cours a une pente plus élevée que celle de la Volta blanche et son cours est plus encaissé.
Une des richesses agricoles du Burkina est l’élevage. Le Burkina Faso possède sans doute l’un des cheptels les plus denses de la sous région ouest-africaine : près de 7 760 000 bovins, plus de 18 millions de têtes de petits ruminants (ovins, caprins) en 2006.
Mais les sécheresses qui affectent le Sahel empêchent les éleveurs (Peuls) de gérer convenablement leurs troupeaux d’une année sur l’autre. Les espèces sont variées : bovins, ovins, caprins, porcins, asins (ânes), camelins (dromadaires), équins (chevaux), volailles…
Le bétail est dirigé sur pied vers les pâturages plus riches du Sud avant d’être expédié vers les zones de consommation de la côte.
De plus, des pasteurs nomades (Peuls), l’élevage est pratiqué dans la zone nord-soudanienne par les agriculteurs sédentaires.
Les peulh des éleveurs nés
Les Peulh ont établi des liens physiques et sentimentaux avec leur bétails L’élevage est donc le mode d’existence des peuls, et les troupeaux de zébus, qui leur confèrent leur prestige social sont sacrés, mais, transmise par héritage, cette richesse essentielle que constitue les troupeaux, nécessite de trouver sans arrêt des pâturages pour les engraisser et les vendre, ce qui, en retour, leur procure les produits nécessaires.
L'élevage de chèvres et de moutons n'est qu'un appoint, qui leur permet de compléter leur alimentation en protéines animales.
Le mode d'élevage de ces peuples est passé au cours des siècles derniers du type nomade pur, c'est-à-dire avec la recherche des points d'eau et des pâturages sans itinéraire précis, au type transhumant.
Ce dernier mode d'élevage est caractérisé par des déplacements suivant des trajets fixes et selon un calendrier constant d'une année à l'autre. Ce calendrier dépend lui même de la disponibilité de l'eau et des pâturages, qui est en fonction de l'alternance des saisons (sèche et pluvieuse .
Tradition
Chez les Peuls, comme chez les Massaïs d’Afrique de l’Est, le prestige se mesure à l'importance des troupeaux, ce qui minimise l’abattage des animaux, d’autant plus que la consommation de viande n’est pratiquée qu’en de rares occasions (mariages, naissances). Mais pour pallier le manque de protéines animales les Peuls pratiquent la saignée sur les vaches du troupeau. Le reste de l’alimentation est apporté par la consommation de miel sauvage et la consommation presque exclusive de lait de vache zébu.
Tous, femmes et enfants peuvent détenir des animaux dans un même troupeau. La descendance de la vache est offert au mari par le grand-père maternel de son épouse comme un don de naissances qui sera héritée par ces enfants.
Le problème des pâturages
Malheureusement, un conflit oppose les pasteurs nomades Peuls et les cultivateurs d’arachide. L’arrachage des plants de cacahuètes laisse un sol épuisé, sec et aride, qui met longtemps à se régénérer d’où l’obligation de défricher et de planter ailleurs, mais ces nouvelles zones de culture, et l’appauvrissement des anciennes, réduisent d’autant les zones de pâturage pour les troupeaux des nomades. Or les plantations appartiennent à des marabouts qui dominent la vie religieuse, politique et économique et déplacent, à leur gré, les Peuls, ainsi que le leurs troupeaux de zébus.
1) Géographie et contexte géographique
La grotte de Lascaux est située dans le Périgord noir, dans la ville de Montignac en Dordogne. Elle est environ a une quarantaine de kilomètres de Périgueux.
Sur la rive gauche de la Vézère dans une colline calcaire. Contrairement à d'autres grottes de la région, la grotte de Lascaux est très sèche. Une couche de marne imperméable l'isole de toute infiltration d'eau qui empêche une formation de calcite.
2) Découverte
La grotte de Lascaux a été découverte le 8 septembre 1940 par Marcel Ravidat il a découvert l'entrée de la grotte pendant une promenade avec ses trois amis Jean Clauzel, Maurice Queyori et Louis Périer à Montignac. Pendant cette promenade son chien Robot explore un trou à l'endroit d'un arbre déraciné mais impossible à explorer sans un travail de dés obstruction. Quatre jours plus tard, le douze septembre il revient mais cette fois si avec Jacques Marsal, Georges Agniel et Simon Coencas muni de matériel pour s'éclairer et élargir le trou. Ils pénètrent pour la première dans la grotte et y découvre les premières peintures. Après plusieurs visite, ils avertissent le seize septembre leur ancien instituteur Léon Laval. Une descente est organisée en compagnie du maire de Montignac.
3) Description de la grotte
La grotte de Lascaux est très petite : l'ensemble des galeries n'est pas plus de 250 mètres de long pour un dénivelé d'environ 30 mètres. La partie décorée correspond à un réseau supérieur, le réseau inférieur étant difficilement pénétrable du fait de la présence de dioxyde de carbone. L'entrée actuelle correspond à l'entrée préhistorique, même si elle a été aménagée et équipée d'un système de sas. L'entrée d'origine devait être un peu plus éloignée, mais son plafond s'est écroulé anciennement jusqu'à former le talus par lequel les inventeurs ont accédé à la grotte. Pour faciliter les descriptions la grotte est traditionnellement divisée en un certain nombre de zones correspondant à des salles ou des couloirs. Leurs noms imagés sont dus en partie à Mr Breuil et font souvent référence à l'architecture religieuse :
Salle des Taureaux
La première salle est la salle des Taureaux ou Rotonde, longue de 17 mètres pour 6 mètres de large et 7 de haut.
Elle se prolonge par le Diverticule axial, une galerie plus étroite de même direction, à peu près de même longueur.
Plafond de la salle du Diverticule axial
Depuis la salle des Taureaux, à droite du Diverticule axial, on accède au Passage, une galerie d'une quinzaine de mètres.
Dans le prolongement du Passage s'ouvre la Nef, un couloir plus élevé d'une vingtaine de mètres.
Salle de la Nef
La Nef se poursuit par une partie non décorée, les parois ne s'y prêtant pas, puis par le Diverticule des Félins ou cabinet des Félins, un étroit couloir d'une vingtaine de mètres.
L'Abside est une salle ronde s'ouvrant vers l'ouest à la jonction entre le Passage et la Nef.
Salle de l'Abside
Le Puits s'ouvre au fond de l'Abside. Son accès suppose une descente d'environ quatre à cinq mètres jusqu'au début du réseau inférieur
4) Mes sources
Textes :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grotte_de_Lascaux#G.C3.A9ographie_et_contexte_g.C3.A9ologique
http://www.culture.gouv.fr/fr/arcnat/lascaux/fr/
Images :
http://pagesperso-orange.fr/..lachignecole/Lascauxnpage18.htm
Exposé réalisé par Camille, élève de 1ère Bac Pro électrotechnique
Le puy de Dôme est un volcan monogénique (une seule éruption) explosif de type péléen en sommeil depuis environ 12 000 ans. Le Puy de Dôme est un volcan de la chaîne des Puys, dans le Massif central. Il est situé à 10 kilomètres à l'ouest de Clermont Ferrand, culmine à 1466 mètres et domine le plateau cristallin de 550 mètres.
Sur cette photo nous voyons le Puy de Dôme enneigé qui est au loin.
Sur celle-ci le sommet du Puy de Dôme enneigé,
Le Puy de Dôme présente deux unités morphologiques distinctes bien visibles dans le paysage :
- un flanc occidental présentant une forme typique d'un grand cumulo-dôme avec de grandes arêtes radiales séparées par des ravines et hérissé de petites aiguilles ;
- le flanc oriental dessine lui un demi-cône dont le sommet est le point culminant du dôme. Il est constitué de cendres grises à blocs de trachyte (roche volcanique).
Et ici la chaîne des Puys en été.
Voilà le sommet du Puy de Dôme,
un coucher de soleil sur le Puy de Dôme
SOURCES
Grâce à sa position géographique et son climat (océanique, continental, méditerranéen et montagnard) la faune de France est très diversifiée. En effet, une grande variété de milieux existe sur une superficie relativement restreinte : bocages, milieux agricoles, forêts tempérées, forêts méditerranéennes, zones humides intérieures, cours d'eau, littoraux sableux, littoraux rocheux et falaises, collines, moyennes montagnes, hautes montagnes, villages et villes.
Animaux des montagnes
La marmotte vit jusqu'à l'âge de 15 ans. Ses pattes avant ont 4 doigts et ses pattes arrière ont 5 doigts. La marmotte est un rongeur, elle est chassée par l' aigle.
Le lynx est un mammifére, il vit dans les montagnes ou les forêts, sa durée de vie est de 10 à 15 ans.
Animaux des forêts
Le renard est un canidé, proche du loup et du chien. La durée de vie d'un renard est de 2 à 3 ans mais son espérance de vie peut aller jusqu'à dix ans. Son pelage est généralement roux mais cela peut varier du beige au brun et même au rouge vif.
Le chevreuil est une espèce de cervidé qui vit dans les forêts.
C'est un animal agile et rapide, son pelage est brun. Le chevreuil a une espérance de vie de 15 ans même si la plupart ne dépassent pas 5 à 6 ans.
Animaux marins
Les dauphins sont des mammifères marins et fluviaux, ils appartiennent aux cétacés. Leur forme fuselée et leur peau lisse peut permettre à certains dauphins d'atteindre 44 km/h; c'est le plus rapide des petits dauphins. Le dauphin peut vivre jusqu'à 45 ans mais avec les nombreux dangers en mer (filet, chasse et autre ) cette durée est parfois très diminuée.
Le phoque gris est un carnivore de la famille des phocidés. Le phoque gris et le veau marin sont les seules espèces de phoques qu'il est possible d'apercevoir dans certaines plages du Nord et du Nord-Ouest de la France. Son espérance de vie est de 20 à 35 ans Ce phoque fut pendant longtemps chassé pour sa fourrure et sa graisse mais aujourd' hui il est protégé par des reglementation nationales.
SOURCES :
Longtemps réputée sans finesse, la cuisine Bretonne regorge de produits d'une grande fraîcheur. Je vous présente un échantillon des mets les plus connus.
La Bretagne a une cuisine au goût de beurre et de sel
La Bretagne a su utiliser ces deux ingrédients dans leur simplicité. Ils accompagnent les plats, servent de base à des compositions... ou se dégustent tels quels avec un peu de pain noir !
Salé, comme au temps où les réfrigérateurs n'existaient pas, le beurre accompagne toutes les préparations. Les Bretons en mangent régulièrement depuis le Moyen-Âge et à toutes les occasions. Dès le matin, on l'étale sur des tartines que l'on trempe dans un bon bol de lait. Le beurre donne son goût inimitable à toutes la biscuiterie bretonne. Certains gâteaux comme le kouign-aman (gateau "Kouign" au beurre "aman") contiennent autant de beurre que de farine.
Le sel, comme l'eau, est à la source de la vie, purificateur, protecteur.
Aliment universel, le sel est d'abord utilisé pour relever les plats. Dans l'eau de cuisson de certains aliments, les pâtes par exemple, il est également réputé pour donner tenue et fermeté. C'est encore un des meilleurs conservateur pour le poisson. Par réaction chimique, le cabillaud, après être passé dans le saloir, change de nature et de nom. Il devient de la morue et peut ainsi être dégusté de longues semaines après avoir été péché. Par le même traitement, la viande de porc garde toutes ses qualités gustatives. Une daurade ou un loup de mer cuit à l'étouffée, en terrine, enrobé d'une pellicule épaisse de 2 cm, donne une chaire confite sans que le sel en ait changé la saveur.
Fruits et produit de la mer : C'EST LE PAYS !
Baigné par la Manche et l'Atlantique, cette terre de granit qui s'avance dans la mer qu'est la Bretagne recèle depuis toujours les meilleurs crustacés du monde : homards aux reflets bleus, somptueuses langoustes, crevettes grises ou tourteaux paresseux. Quant aux poissons, ils ont toujours fait partie du quotidien des Bretons.
La cuisine des terres
La gastronomie bretonne ne se réduit pas à un immense plateau de fruits de mer. La cuisine la plus traditionnelle reste celle de l'intérieur des terres, où les produits de base (porc, lait, légumes) constituent l'essentiel de l'alimentation.
« Tout est bon dans le cochon », a-t-on coutume de dire en Bretagne. Même les pieds, les oreilles et la queue de l'animal se mijotent en « porche » ! La préparation du « lard » a longtemps constitué un rituel. Après l'avoir dessalée, on fait bouillir l'échine de porc pendant de longues heures ; la viande se mange alors froide, accompagnée de pommes de terre.
Crêpes et galettes
Mets répandu dans toute l'Europe depuis la fin du Moyen Age, les crêpes ne sont devenues une spécialité bretonne qu'au XIXe siècle. Les crêpes et les galettes ne se ressemblent ni par le goût ni par l'aspect. Les crêpes sont faites avec de la farine de froment alors que les galettes sont faîtes avec de la farine de sarrasin (ou de blé noir).
Elles se savourent avec les doigts, pliées en triangle, en commençant par la pointe. D'un goût neutre, les galettes se prêtent à toutes sortes de garnitures, le plus souvent salées. Dans les fêtes populaires, elles sont fréquemment enroulées autour de saucisses grillées. Les galettes peuvent être farcies d'ingrédients de tous les jours -comme le jambon, les champignons, le fromage ou les œufs ou de mets plus raffinés, tels le saumon fumé, les œufs de lump ou les fruits de mer.
Crêpes
Les crêpes, recouvertes de glace ou nappées de chocolat, jouent sur tous les effets du chaud et du froid. Certains les roulent pour les tremper dans une bolée de cidre ou de lait ribot. Beurrées et sucrées, elles peuvent aussi être enduites de miel ou de confiture, ou encore associées à toutes sortes de fruits et de sorbets.
Dans les légendes bretonnes, la pomme symbolise le bonheur. Le cidre de l'assemblage équilibré de trois fruits. La pomme rouge, douce-amère, pour l'alcoolisation ; la pomme jaune, acidulée, qui donne au cidre sa fraîcheur et la pomme grise, qui lui apporte son parfum. Le cidre est soit doux, sec ou brut. Selon la tradition, on le boit dans la bolée, un petit bol à anse blanc bordé d'un liseré orange. On l'utilise également comme base pour élaborer des sauces, notamment pour la volaille mais aussi dans les desserts.
Pleine de tradition, la cuisine Bretonne repose sur de solides fondements : beurre, sel, produits de la mer et des terres. Tout un panel encore mis en valeur et de très apprécié de nos jours.
Bibliographie : J'aime la Bretagne Edition Atlas
Exposé réalisé par Jody, 1ère Bac Pro 3ans, électrotechnique
Les lavoirs sont des bassins publics alimentés en eau par une source, un cours d'eau, l'eau de pluie ou encore par des rivières. Le passage au lavoir était le dernier passage avant le séchage car il servait à rincer le linge dans de l'eau claire après avoir été lavé à la maison car le lavage consommait très peu d'eau.
Il existe plusieurs types de lavoirs :
A ciel ouvert
Le lavoir se situe à Trégomeur dans les Côtes-d'Armor en Bretagne
Le lavoir se situe à Locquirec dans le Finistère en Bretagne
Le lavoir se situe à Fougères en Ille-et- Vilaine
Couverts
Le lavoir se situe à Caulnes dans les Côtes d'Armor
Le lavoir se situe à Javené en Ille-et-Vilaine
Impluvium
Le bassin est au centre, alimenté en eau de pluie par un toit incliné vers l'intérieur.
Le lavoir de la Couaille se situe à Bécherel en Ille-et-Vilaine
Le lavoir se situe à Chemelliers dans le Maine et Loire
Certains sont équipés de cheminées pour produire de la cendre qui servait au blanchissement du linge.
Lavoir à chevaux
Lavoir à légumes
Lavoir à plots
Mairie lavoir de Bouligney en Haute Saône
Il existe aussi des bateaux-lavoirs qui se situaient dans les villes près d'une grand cours d'eau comme Lyon, Paris, Laval. On en trouve encore à Laval avec le lavoir de Saint Julien
Bateau lavoir Saint Julien à Laval
La lavandière personne qui lavait et rinçait le linge au lavoir. À genoux, elle jetait le linge dans l'eau, le tordait en le pliant plusieurs fois et le battait avec un battoir en bois afin de l'essorer le plus possible. En général, une solide barre de bois horizontal permettait de stoker le linge essoré avant de le ramener en brouette vers le lieu de séchage.
Article réalisé par Sylvain, élève de 1ère Bac électrotechnique au lycée des métiers de l'Habitat La Champagne, de Vitré
L'histoire
C'est en 1575, qu'un florentin du nom de Albert de Gondi a acheté le seigneuré de Versailles. Albert de Gondi arrivé en France avec Catherine de Médicis et sa famille est vite devenu influent au sein du Parlement français. Il invita Louis XIII à plusieurs reprises pour des parties de chasse dans les forêts de Versailles. Après ces visites régulières de la région de Versailles Louis XIII décida de commander la construction du Château de Versailles en 1624. Conçu par Philibert Le Roy, la structure du Château de Versailles a été construite avec de la brique en pierre rouge et un toit en ardoise.
Les espaces
La galerie de glace: longue de 73m et large de 10.5,éclairé de 17 fenêtres,et revétue de 357 miroire,conçue par l'architecte Jules Hardouin-Mansard, et construite entre 1678 et 1684.
Les jardins et les fontaines
Le bassin de Latone, le parterre, l'Allée Royale ou Tapis Vert,
vus depuis le haut des escaliers qui bordent le Parterre d'Eau
Cet ensemble de parcs, jardins à la française, forêts, fontaines, canaux est tel un écrin pour le château de Versailles.
Les quelques 815 hectares de terrain sont distingués sous deux noms : Le Petit Parc (près du château) et Le Grand Parc.
Aux quatre coins du jardin, quelques constructions édifiées pour le roi ou la reine comme le Petit Trianon et le Grand Trianon.
Les rois qui ont occupé le Château de Versailles
Le Château de Versailles fut la résidence des rois de France Louis XIV, Louis XV et Louis XVI.
Louis XIV
Louis XV
Louis XVI
Sources
Exposé réalisé par Kevin de 1ère Bac Pro 3ans electrotechnique
Le château :
Le château est situé sur la rive droite de la Loire, dans le centre ville de Nantes. Ce fût la résidence principale des Ducs de Bretagne du 13ème au 15ème siècle. Le château est composé de sept tours reliées par des courtines. Le chemin de ronde a rouvert en février 2007 après 15 ans de fermeture. La cour possède plusieurs bâtiments datant du XVe, XVIe et XVIIIe siècles dont la résidence du duc construite en pierre de tuffeau.
Les travaux effectués depuis 1990 on Offert une nouvelle jeunesse à l'ensemble architectural du Château. Depuis la réouverture du château un musée de l'histoire de la ville de Nantes c'est installé dans ces murs.
Vue schématique de l'extérieur du château
Images
http://www.chateau-nantes.fr/fichier/t_paragraphe/8560/paragraphe_img_2_fr_chateau_11.jpg
http://www.nantes.fr/culture/musees-nantais/chateau-des-ducs-de-bretagne/accueil-chateau.html
Les hommes cultivent la vigne depuis fort longtemps (5000 ans avant JC), pour en consommer le raisin. En France, la viticulture s'est surtout développée à l'époque gallo-romaine et au Moyen Âge.
Actuellement, la superficie du vignoble français est en 2ème position ( à égalité avec l'Italie), derrière l'Espagne.
La France est le 1er producteur mondial de vin.
La consommation de vin par les Français a été divisée par deux, en quarante ans, passant de 135 litres par habitant en 1960 à 69 litres en 1999. Cependant si la consommation a baissé en quantité elle a beaucoup augmenté en qualité.
Le vin est une boisson alcoolisée obtenue par la fermentation du raisin, fruit des vignes.
Les Cépages :
Un cépage est une variété de vigne qui produit soit du raisin de table, soit du raisin de cuve. Il existe plus de 6000 cépages à travers le monde dont les raisins diffèrent par :
Leur goût : Certains sont plus ou moins acides, plus ou moins sucrés, et développent diverses saveurs.
Leur couleur : La pellicule peut être blanche ou rouge, de même pour la pulpe.
Leur grosseur : En général, les baies de raisins de table sont plus grosses et plus charnues que les baies de raisins de cuve, destinées à l'élaboration du vin.
Exemples de cépages :
Merlot N.
Chardonnay B.
Grenache N.
Carignan N. ... etc.
La Vinification :
La transformation du raisin en vin est appelée la vinification.
Les étapes essentielles de la vinification sont, l'égrappage, le pressurage, la macération et la fermentation.
Leur enchaînement diffère selon le type de vin à élaborer. La variété du raisin utilisé, ou cépage, conditionne également le type de vin obtenu.
La fermentation alcoolique, phase principale de la vinification, est un phénomène naturel au cours duquel les sucres du raisin se transforment en alcool sous l'action des levures.
Le vin rouge : Il est élaboré exclusivement à partir de raisins rouges .
Le vin blanc : Il peut être obtenus aussi bien à partir de raisins blancs que de raisins rouges à jus blanc.
Le vin rosé : ( Il est élaboré à partir de raisins rouges à jus rouge) Il peut être obtenu de deux façons, comme le vin rouge, avec une macération très courte avant le pressurage (rosé de saignée) ou selon la technique utilisée pour le vin blanc.
Les différentes régions :
Un bon terroir viticole, correspond à la meilleur adéquation entre une variété de vigne, un sol, un climat et le savoir-faire de l'homme.
La vigne est cultivée dans des régions très différentes :
Les différentes catégories de vin :
La réglementation européenne regroupe les vins en deux grandes classes :
Les vins de table,
Les Vins de Qualité Produits dans des Régions Déterminées (VQPRD)
Parmi, les vins de table, nous rencontrons :
Les vins de table proprement dits,
Les vins de pays.
Et à l'intérieur des VQPRD, nous rencontrons :
Les vins Délimités de Qualité Supérieure (VDQS)
Les vins d'Appellation d'Origine Contrôlée (AOC)
SOURCES
Textes :
http://www.fermes-ouvertes.fnsea.fr/plantes/vigne.htm
http://www.signevigneron.com/culture-et-vinification.aspx
http://www.onivins.fr/Vin/Categories/Index.asp
Images :
http://www.azurs.net/photoblogv0/a/2005/05/vigne_et_galets.html
http://www.lesannuaires.com/annuaire-vin-vignobles.html
http://www.les-plateaux-repas.com/fr/commander/images/Verre_VinRouge.jpg
http://blogsimages.skynet.be/images/000/015/348_VinBlanc%204444.jpg
http://www.findawine.com/blog/wp-content/uploads/2009/03/vins-rose-2.jpg
Exposé de Steven de 1ère bac pro 3 ans électrotechnique
La tour Eiffel a été construite par Gustave Eiffel. Au début de l'année 1887, les travaux commencent sur le champ de Mars au bord de la Seine.
La tour Eiffel fait plus de 300 mètres. Il y a plus de 1700 marches. Son poids est de 7 000 tonnes. Il a fallu 2 500 000 rivets et 18 000 pièces pour la construire C'est un des plus importants sites touristiques de la France et elle accueille des millions de visiteurs chaque année.
L'œuvre de Gustave Eiffel est présentée en avant-première de l'Exposition universelle de Paris. La cérémonie est présidée par Eiffel lui-même et le Premier ministre Pierre Tirard. L'ingénieur français a imaginé cette tour de 318 mètres de haut en participant à un concours ouvert par le ministre du Commerce et de l'Industrie Lockroy pour célébrer le centenaire de la révolution française. Après deux ans de travaux la Tour Eiffel est enfin montrée au public. Elle sera officiellement inaugurée le 6 mai. Malgré la véhémence des protestations «contre l'érection en plein cœur de notre capitale de l'inutile et monstrueuse tour...», elle deviendra le symbole de Paris.
Ainsi, la Grande Dame, a compté pas moins de 6 900 000 visiteurs en 2008. Par contre, là où le Louvre enregistre une hausse de 2,4% de sa fréquentation en 2008, la Tour Eiffel doit se contenter d'une augmentation de 0,5% comparé à 2007. Rappelons que la Tour Eiffel fête ses 120 ans en 2009.
Vidéo:
http://www.youtube.com/watch?v=sobkqME5RR8
http://www.youtube.com/watch?v=yvJDiMyUg08
http://www.youtube.com/watch?v=xCBOgAY79hY
http://www.youtube.com/watch?v=IPrJ4FTVURI
Sources:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_Eiffel
http://www.tour-eiffel.fr/index.html
Exposé réalisé par Jordan, élève de 1ère Bac pro électrotechnique
Il existe en France entre 350 à 400 types de fromage. Il y a aussi trois catégories de fromage: fromage de vache , fromage de chèvre , fromage de brebis.
Histoire du fromage:
Jadis, on faisait cailler le lait dans des formes percées de trous pour qu'il s'y égoutte. Le mot " fromage " tire son origine de son moule et non de son procédé de fabrication. Au 13e siècle, " forma " devient " formage ", " fourmage ".
C'est au 15ème siècle que le " fromaige " devient " fromage ".
Différentes périodes historiques
Au 7ème millénaire avant J.C. le caillé s'égouttait dans des vases perforés en poterie.
Le premier à formuler clairement les différentes étapes nécessaires à la fabrication du fromage est le romain Columelle, en 60 après JC dans son Traité d'Agronomie. Le caillé est ensuite égoutté dans des corbeilles ou des récipients en bois percés puis pressé à l'aide de lourdes pierres. Columelle précise également l'importance du sel dans la fabrication , qui relève son goût, mais participe également à sa conservation.
A cette époque le fromage faisait déjà partie de la ration quotidienne des légionnaires romains, César lui-même aurait succombé au charme d'un bleu dégusté à Saint Affrique, à quelques kilomètres de Roquefort-sur-Soulzon.
En 1666, un arrêt du Parlement de Toulouse constitue le premier texte juridique relatif à un fromage: il s'agissait du Roquefort.
En 1790 : Marie Harel commence à diffuser son camembert sur les marchés de Vilmoutiers.
1857 : Pasteur jette les bases de la pasteurisation. Son disciple Emile Duclaux adapte ce procédé au fromage quelques années plus tard.
1890 : Ridel invente "la boîte" du camembert.
Entre 1900 et 1925, des fromageries industrielles s'ouvrent dans toute la France; on fabrique les premiers ferments de culture.
En Bretagne , il y a surtout trois types de fromages :
L'emmental le plus grand des fromages
Son type de lait est du lait de vache et c'est du lait pasteurisé. Il est fabriqué à l'origine en Savoie mais, on le fabrique maintenant en Bretagne.
Sa durée d'affinage est de 12 semaines minimum et sa durée d'affinage optimal est de 4 mois.
Il y a 45 % de matière grasse dans ce fromage.
Dans la famille des fromages à pâte pressée cuite, on reconnaît l'Emmental par la grande dimension de ses meules jaune doré, de 75 centimètres de diamètre et de 75 à 80 kilogrammes. Avec sa pâte ferme et souple, il se distingue par des ouvertures régulières, nommées poétiquement les yeux, ,dont la taille varie, comme le dit sa définition légale, de celle d'une cerise à celle d'une noix. Les amateurs apprécient son arôme fruité et ses qualités culinaires.
Sources :
http://www.grandsfromages.com/index.php?id=34
http://www.saisons-vives.com/frontoffice/index.asp?id=473
http://img.over-blog.com/500x519/2/02/02/08/carte_fromage_lactalis_big2.jpg
Exposé réalisé par Wancélas, élève de première Bac Pro 3ans électrotechnique
Ce drapeau est celui de la Francophonie.
Les bandes imbriquées symbolisent l'entraide, le regroupement et le dynamisme..
Qu'est-ce que la Francophonie ?
La francophonie (avec un f minuscule) renvoie à la langue française en elle-même et désigne le fait de parler français.
La Francophonie (avec un F majuscule) désigne une communauté constituée de populations francophones et renvoie aussi à l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).
Quelques nombres...
Parlé sur les cinq continents, le français est, selon les cas, seule langue officielle d'un État, langue officielle parmi d'autres langues officielles ou nationales, langue d'enseignement, de culture ou de communication. Ainsi, on dénombre dans le monde plus de 110 millions de francophones réels (ceux qui pratiquent le français comme langue première, langue seconde ou langue d'adoption), plus de 60 millions de francophones occasionnels dans l'espace francophone et, hors de ce dernier, entre 100 et 110 millions de francisants (ceux qui apprennent le français).
La langue française dans le monde
Sur cette carte, nous pouvons voir :
- En bleu foncé, les pays où la langue française est utilisée comme langue maternelle;
- En bleu, les pays où la langue française est utilisée comme langue administrative;
- En bleu clair, les pays où la langue française est utilisée comme langue de culture;
- En vert, les pays où la langue française est plutôt minoritaire.
En outre, on confond parfois la Francophonie (ensemble constitué par les populations francophones) en tant que concept avec l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), organisation beaucoup plus politique et économique que culturelle, qui regroupe un certain nombre de pays qui ne sont pas pour autant ceux où le français est fréquemment utilisé ou reconnu officiellement.
C'est d'ailleurs parfois cette Organisation internationale de la Francophonie qui se voit reprocher, à tort ou à raison, des pratiques « néo-coloniales ».
L'idée de francophonie
À l'origine, le terme de francophonie a été utilisé de façon purement descriptive par des géographes dès 1880, le mot ayant été « inventé » par Onésime Reclus.
C'est après la Seconde Guerre Mondiale, à partir d'un numéro spécial de la revue
Esprit (1962), qu'une « conscience francophone » s'est développée. Le terme de francophonie a été particulièrement popularisé par Léopold Sédar Senghor
Mes Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Francophonie
http://www.larousse.fr/encyclopedie/nom-commun-nom/francophonie/53476
Exposé réalisé par Jonas, élève de première Bac Pro 3ans électrotechnique
1°) Partie Historique :
Le Mont Saint Michel est une commune française située dans le département de la Manche. Son nom provient de l'îlot où est construit l'Abbaye du Mont Saint Michel. L'Abbaye du Mont St Michel est le second lieu le plus visité de France avec plus 3 millions de visiteurs par an. Ce lieu est aussi classé monument historique en 1873 puis au patrimoine mondial de l'UNESCO (Organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture) depuis 1979.
Dates de construction :
Construction d'un sanctuaire dédié à l'Archange Michel. Le Mont devient rapidement un lieu de pèlerinage.
Le mont devient Normand.
Le sanctuaire est remplacé par une église pré -romane en briques.
Projet de construction d'une abbaye spacieuse et élégante.
Année d'achèvement de la Merveille après un terrible incendie qui détruit le Mont St Michel sauf l'Abbaye.
Durant cette période le Mont St Michel est assiégé par les Anglais ceci durera 11 ans.
Des prisonniers sont enfermés au Mont St Michel dans des cellules de 3m de côté. Reconstruction du chœur détruit.
Le Mont St Michel est déserté par les bénédictins et il est renommé «Mont Libre» alors que des prisonniers se trouvent toujours détenus à l'intérieur.
Le Mont St Michel est classé monument historique. De plus, sur son clocher on élève une statue de l'Archange Michel
Le jour des grands coefficients de marée le mont se fait entourer d'eau, il devient donc une île. L'amplitude des marées peut atteindre 13 mètres. D'après les légendes, lors de ces grandes marées, la marée revient à la vitesse d'un cheval au galop.
3°) Digue et Route:
En 1879, les Ponts et Chaussées construisent une digue surmontée d'une route pour relier le Mont St Michel au continent. De plus, un train circule sur cette digue pour relier encore plus facilement le Mont St Michel au continent qui commence à la gare SNCF (Société Nationale Des Chemins De Fer Français) à côté du parking sur le continent tout près du Mont St Michel pour avoir son terminus au pied des remparts.
4°) Les problèmes d'ensablement :
Le Mont St Michel, à cause de la digue s'ensable rapidement et risque de se «connecter» au continent et de ne plus être une île. Le projet est de détruire la digue pour laisser circuler librement l'eau de mer autour du Mont St Michel et de créer un «effet chasse d'eau» avec le Couesnon (Rivière proche du lieu) en déviant une partie de cette rivière pour créer deux bras qui vont repousser le sable. Pour continuer à aller au Mont St Michel sans obligatoirement passer par les sables mouvants, il y a un projet de train sur un pont qui reliera seul et directement le Mont St Michel.
Sources :
Livres :
Internet :
Exposé réalisé par Pierre, élève de première Bac Pro 3ans électrotechnique
La construction de Notre-Dame de Paris a commencé en 1163, s'est finie en 1350, presque un siècle et demi de chantier.
A notre époque cela pourrait paraître long mais ce délai est tout à fait raisonnable, car les ressources étaient ininterrompues et les dons apportés des nobles, des fidèles, des évêques pour le chantier étaient considérables.
L'abbé Maurice Sully a joué un grand rôle dans la création de cette cathédrale car c'est lui qui lança le projet.
Architecture
L'art gothique
Nef de Notre Dame de Paris
C'est un mode de construction qui va naître au XII ème siècle et dont l'élément clef est la croisée d'ogives. Le poids de la voûte était réparti sur deux murs qui devaient être très épais et très solides. Le poids de la voûte gothique est réparti sur des arcs diagonaux formant la croisée d'ogives. Ces arcs poussent sur les piliers à l'intérieur de l'église et sur les arcs-boutants à l'extérieur.
Cette construction permet l'ouverture de vitraux dans les murs, car ces mêmes murs ne sont plus dès lors qu'un remplissage et peuvent être percés de grandes ouvertures.
Grâce à cette structure, les fresques peuvent être remplacées par des vitraux pour apporter de la lumière dans cet édifice.
( C'est une solution aux problèmes de force )
La façade :
La façade a été commencée à l'aide de Eudes Sully, le successeur de l'évêque Sully en 1200, elle déroule sous nos yeux l'histoire du monde dans une symétrie parfaite entre l'Ancien Testament et le Nouveau Testament.
La force de cette façade est le jeu des lignes verticales et horizontales, quatre contreforts au sommet des tours qui symbolisent que cette cathédrale a été construite pour Dieu et deux bandes horizontales qui symbolisent qu'elle a été aussi faite pour les hommes.
Ses dimensions sont imposantes : 41 m en largueur, 43 m jusqu'à la base des tours, 63 m au sommet des tours.
La rosace :
Au centre de la façade, au niveau de la galerie de la Vierge, une grande rose de 9.60 m de diamètre, crée vers 1225, qui occupe le centre de la façade constituant comme une grande auréole de la statue de la Vierge à L'Enfant entre deux anges. A droite et à gauche, les statues d'Adam et Eve rappellent la faute originelle. C'est statues on été refaite par Viollet-Le-Duc.
La flèche :
Une première flèche fut construite au-dessus de la croisée du transept vers 1250. C'était un clocher qui a comporté au XVIIe siècle jusqu'à cinq cloches. Elle fut démontée de 1786 à 1792.
Viollet-Le-Duc pendant la restauration décide de mettre en place une seconde flèche. Elle domine les statues de cuivre vert-de-grisé des douze apôtres avec les symboles des quatre évangélistes.
Viollet-le-Duc s'est fait représenter lui-même sous les traits de saint Thomas avec son équerre. Il semble contempler le sommet de son « Oeuvre ».
Les Orgues : (extrait)
Le Grand Orgue
Plusieurs « Grands orgues » ont été créés ou restaurés.
Le premier aux environs du XIIIème siècle. Puis en 1401, on décide de construire un nouvel orgue sur la tribune de pierre au-dessus du grand portail ouest.
Le Grand Orgue compte 5 claviers de 56 notes, un pédalier de 32 notes, 109 jeux, 111 registres et 7374 tuyaux.
L'Orgue de Chœur comporte deux claviers et un pédalier, 30 jeux et 1840 tuyaux.
Les cloches :
Dans la tour nord, quatre cloches fondues en 1856 :
Angélique-Françoise 1915 kg Note : ut dièse
Antoinette-Charlotte 1335 kg ==>ré dièse
Hyacinthe-Jeanne 925 kg ==> fa
Denise-David 767 kg ==> fa dièse
Dans la tour sud, le Bourdon (Cloches) du XVe siècle fut reconstruit en 1681 sur ordre de Louis XIV qui lui donna le nom d'Emmanuel. Il pèse 13 tonnes et donne le fa dièse.
La charpente de bois est constituée de 1300 chênes représentant plus de 21 hectares de forêt.
Quelques chiffres impressionnants : 500 tonnes de bois, 250 tonnes de plomb, une hauteur de 93 m depuis le sol.
Sources
Le site officiel de Notre-Dame de Paris :
http://www.notredamedeparis.fr/-Cathedrale-d-art-et-d-histoire-
Images :
Musique
Exposé réalisé par Benjamin, élève de première Bac Pro 3ans électrotechnique
l existe plusieurs types de moulins :
Je vais vous présenter les moulins à vent et les moulins à eau car ce sont les plus beaux et nous les voyons beaucoup en France.
Présentation :
Le moulin en bois de Saint-Maxent,
dernier moulin à vent de la Somme.
1- Le moulin à vent est une installation destinée à produire de l'énergie mécanique à partir du vent.
Le moulin à vent classique est constitué d'une tour surmontée d'un toit orientable dans le sens du vent, qui supporte les ailes fixées à un axe horizontal.
Le corps du moulin à vent est construit en pierre ou en bois. Les moulins à vent sont une machine à moudre les grains de céréale (blé et orge) en farine.
La farine de blé servait à faire du pain. Ils ont servi aussi à pomper l'eau.
2 - Le moulin à eau
Dans un moulin à eau, c'est le courant du cours d'eau qui entraîne la roue par sa partie inférieure.
En conduisant l'eau au-dessus de la roue, c'est la chute de l'eau qui transmet son énergie à la roue ; l'usage de roues à godets permet un rendement supérieur.
Les moulins à eau étaient utilisés pour de multiples usages avant l'ère industrielle, comme :
Meule du moulin
dans l'industrie forestière, les scieries;
pour le textile : foulons, métiers à tisser ;
Je termine par des belles photos de nos moulins de la région Bretagne.
VAL D'IZE,
Moulin à la Petite Barbotais
MARCILLE ROBERT,
Moulin du Freux
Sources :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Moulin
http://www.moulins-a-vent.net/Regions/bretagne.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Moulin_%C3%A0_eau_des_J%C3%A9suites-maquette.JPG
Exposé réalisé par Aurélien , élève de 1ère BAC 3ans électrotechnique
Sommaire :
1) Situation géographique des alignements :
Carnac est situé dans le Morbihan, dans l'Ouest de la France, cette région est riche en mégalithes. Il y a plus de 2800 menhirs à Carnac. Élevés vers 4500 ans avant notre ère, les alignements de Carnac sont répartis sur 40 hectares et de 4 kilomètres de long.
Les alignements de Carnac sont situés sur la commune de Carnac dans le département du Morbihan en Bretagne. Il s'agit d'un site d'alignements mégalithiques exceptionnel constitué d'alignements de menhirs et de dolmens répartis sur plus de quatre kilomètres. Les alignements de Carnac sont les ensembles mégalithiques les plus célèbres avec près de 4000 pierres levées.
2) Les légendes :
Il y a de nombreuses légendes qui essayent d'expliquer les alignements, car pendant longtemps les structures étaient inconnues. La plupart des légendes lie la fertilité et les menhirs car elle perpétue le souvenir de plusieurs cultes sacrés. La légende de saint-Cornély raconte la mésaventure des soldats romains pétrifiés et transformés en menhirs.
Ce n'est qu'à partir de 1750 que l'on s'intéresse aux alignements de Carnac et que les premières hypothèses sont émises. En 1764 le comte de Caylus pense que les mégalithes datent d'avant l'époque des gaulois et des romains. En 1790 un certain F. de Pommereul émet l'hypothèse d'une origine celte qui va pendant plusieurs années envaser les réflexions archéologiques sur les mégalithes.
3) Les découvertes :
Au début du XXeme siècle, James Miln et Zacharie Le Rouzic qui sont à l'origine du musée de la préhistoire de Carnac à la suite des fouilles du site tentent de vérifier les origines de ces menhirs liées aux cultes ou à la vénération de quelqu'un ou de quelque chose.
Pendant l'occupation, les nazis s'intéressent de près aux alignements de Carnac en y voyant un signe de l'«indo-germanisation» de la région du Nord par la mer. En 1940 une mission est mise en place en automne et est réalisée avec l'aide de la Luftwaffe, ces recherches sont directement chapeautées par Alfred Rosenberg qui est un des idéologues du parti nazi. A la suite de ces études, il fouilla les menhirs de Kerlescan entre 1941 et 1942. Les recherches sur ces menhirs furent interrompues au cours de la guerre.
4) Les contextes historiques :
Vieux de 6000 ans, le site mégalithique de Carnac est un haut-lieu de la Préhistoire européenne. Les alignements de Kermario, Le Menec, Kerlescan et du Petit Menec, qui forment l'ensemble de Carnac, constituent l'une des premières architectures monumentales de pierre d'Europe.
Les alignements ont été érigés au Néolithique par des communautés sédentarisées entre le Ve millénaire et le IIe millénaire avant J.C. La sédentarisation amena les tribus à créer un culte de morts en construisant d'immenses tombeaux collectifs, des stèles géantes, des dolmens et des files de menhirs.
Les hommes savaient manœuvrer les lourdes pierres grâce à des rondins et des cordes. De nombreuses expériences ont montré qu'avec peu d'hommes, la manutention de lourdes pierres était faisable.
Le grand menhir de Locmariaquer, lourd de 300 tonnes et constitué de 20 mètres de granit, est un exemple parfait de transport et de levage de pierre.
Certaines études récentes montrent le rattachement de l'histoire de ces alignements aux évolutions intervenues au cours du Néolithique entre 4500 et 2500 ans avant J.C. Leur mise en place marque le début de la vie sédentaire. Ces alignements ont un rôle de culture et les dolmens avaient une fonction funéraire.
5) Les compositions des alignements :
Les différents sites sont découpés en plusieurs ensembles de menhirs, dans chaque alignement, les menhirs sont placés par ordre décroissant et chaque série forme un angle précis avec la précédente.
En moyenne, les pierres pèsent entre une et deux tonnes mais plusieurs menhirs sont nettement plus lourds comme le menhir de Locmariaquer qui pèse environ 300 tonnes. Chaque alignement se termine sur une enceinte mégalithique plus ou moins visible.
On constate une certaine organisation entre la taille des blocs et la nature du terrain car la pente du terrain et la fracturation du granit sous-jacent a influé sur cette organisation. Les interruptions dans les alignements sont dus à des détériorations au cours des siècles, notamment pour la construction des bâtiments voisins aux alignements.
5) Les différents alignements :
On trouve différents alignements comme par exemple ceux d'ouest en est :
- L'alignement du Ménec et le Toul-chigan qui constitue l'ensemble de menhirs le plus représentatif : 1165 mètres de long sur 100 mètres de large pour 1099 menhirs répartis sur 11 files. Les plus hautes pierres qui les composent atteignent 4 mètres. Les alignements du Ménec commencent au sud-ouest par un cromlech comprenant encore 71 blocs rescapés donc certains se faufilent entre les bâtiments du village du Ménec. Un cromlech très ruiné existe encore à l'Est.
- L'alignement de Kermario et le Manio. Cet alignement est le plus connu et le plus fréquenté des alignements de Carnac. Car c'est ici que l'on trouve les plus gros menhirs. Il compte dix lignes représentant un total de 982 menhirs. La route forme un tournant qui correspond vraisemblablement à l'enceinte mégalithique. L'étang de Kerloquet qui a été creusé au XIXe siècle a détruit une partie des alignements, il sépare en deux l'alignement avec Kermario d'un côté et le Mario de l'autre.
Prés de cet alignement se trouve le quadrilatère du Manio qui est constitué de plusieurs blocs de granit de un mètre de hauteur placés jointivement. Ils délimitaient un tertre tumulaire (monticule de tertre formant d'une tombe). On trouve aussi le Géant du Manio qui se dresse à une hauteur de six mètres.
- L'alignement de Kerlescan et le petit Ménec se trouvent sur la commune de la Trinité-sur-Mer. Cet alignement contient 540 menhirs répartis sur 13 lignes et sur 3,50 hectares de surface. A son extrêmité, se trouve un cromlech de 39 menhirs, c'est l'alignement le mieux conservé. L'alignement de Kerlescan se prolonge avec le Petit Ménec aujourd'hui restauré dans un bois situé au-delà de la route menant à La Trinité sur Mer.
7) Préservation des sites :
Les Demoiselles du Cojoux,
menhirs se trouvant
sur les Landes de Cojoux
à Saint-Just en Ille-et-Vilaine.
Pendant certaines saisons le site est fermé au public afin d'éviter les risques de dégradations humaines. Cette protection permet d'éviter les déchaussements des menhirs et permet la restauration de la végétation afin de faire disparaître les traces de piétinement.
Des moutons jouent le rôle de désherbeur ce qui assure un entretien écologique du site.
8) Les sources :
Exposé réalisée par Claire, élève de 1ère BAC 3 ans électrotechnique