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sorgho

  • L'AGRICULTURE VIVRIERE, exposé de Jonas

    Sans titre.jpg L'agriculture est l'activité économique la plus importante du Burkina Faso, car elle fait vivre plus de 10 millions de Burkinabé et occupe plus de 84,1% de la population active.

    A la différence des autres pays de l'Afrique de l'ouest, le Burkina Faso se consacre essentiellement à la culture vivrière, avec pour objectif d'arriver rapidement à une complète autosuffisance alimentaire de ses populations.

    Elle connaît de grandes difficultés sur le plateau Mossi en raison de la pauvreté du sol et de l'aridité du climat.

    Les céréales cultivées

    Les céréales (mil, maïs, sorgho, riz, fonio (ou petit mil) constituent l’essentiel des cultures vivrières et occupent près de 83% des surfaces cultivées.

    La production dépasse 3 millions de tonnes depuis quelques années, soit 4,1 millions de tonnes pour la campagne 2007/2008.

    Des zones sont réservées au sorgho ou gros mil dans les régions plus arrosées comme au Sud. Au Nord, le petit mil est cultivé dans les régions sèches et sur les sols sableux.

    Chez les Mossi les deux céréales mil et sorgho sont associées dans le but d'assurer un minimum de récolte, au cas ou une vague de sécheresse intempestive viendrait s'abattre sur le pays.

    Dans le sud-ouest (pays Turka, Gouin), Sénoufo et Lobi ), du riz, de l'igname, la canne à sucre (avec 400 000 tonnes par an transformées en sucre par le SOSUCO, à Banfora), sont cultivées car c'est une région très humide.

    Le riz représente 1,4% des surfaces céréalières cultivées avec une production de près de 100 000 tonnes l’an. De nombreux aménagements hydro-agricoles ont été consacrés à la riziculture, notamment à Bagré, Sourou…

    Le riz qui est une céréale plus onéreuse est consommée surtout en ville et exportée en partie.

    Mais la production de riz ne couvre pas la demande sans cesse croissante, d’où la nécessité d’en importer

    Les autres cultures vivrières sont les tubercules (igname, patate, manioc), le niébéigname.jpg

    Parmi les autres cultures vivrières il y a le maïs (près de 370 000 tonnes par an), ainsi que le manioc et l'arachide...

    Malgré tous ces efforts pour développer la production, le pays n'arrive pas à être auto suffisant dans le domaine vivrier et doit importer plus de 12000 tonnes de céréales par an.

    Les fruits et légumes constituent une filière en développement avec des cultures telles que : le haricot vert, la tomate, les oignons, les mangues, les bananes, les agrumes, etc.

    Le rôle des femmes dans l'agriculture vivrière

    Au Burkina Faso, il y a environ 95% des femmes qui pratiquent l'agriculture de subsistance.

    Ces femmes utilisent des techniques très rudimentaires et elles jouent un rôle important dans l'utilisation et la gestion des ressources forestières.

    Les femmes travaillent dans le secteur agricole et s'occupe des tâches domestiques ainsi que la transformation et la préparation des aliments, elle y consacre près de dix heures par jour. Elles travaillent beaucoup car l'accès à l'eau et au combustible est limité.

    Dans la famille et dans la communauté, les décisions sociales et économiques sont ordinairement prises par les hommes et les anciens.

    Bien que la vie publique soit dominée par les hommes, on constate, depuis les années 80, l'émergence d'un nombre croissant de groupes féminins s'occupant de promouvoir les intérêts des femmes.