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L'AGRICULTURE COMMERCIALE AU BURKINA FASO, exposé aurélien

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Au niveau économique, le Burkina Faso se caractérise par une forte prépondérance de l’agriculture. Elle représente d’après les chiffres de la Banque Mondiale le tiers de leurs Produits Intérieurs Bruts et occupent 60% des travailleurs de ce pays. Le Burkina Faso est un grand producteur de céréales.

Le coton est la plus grande culture d'exportation.

Le riz, céréale plus onéreuse, consommée surtout en ville, est exportée en partie.

Les autres cultures de rente sont : l’arachide, le sésame, la canne à sucre, la noix de karité (produit de cueillette), le soja, la noix de cajou et la gomme arabique.

Le principal produit d'exportation de ce pays demeure le coton, qui fournit à lui seul d’après le Fond Monétaire International 20% de leur PIB. Les produits agricoles, notamment le coton jouent un rôle primordial dans l’économie du Burkina Faso, aussi depuis leur adhésion à l’OMC en 1995, le Burkina Faso s’efforcent de défendre leurs intérêts économiques.

 

Le Coton

coton_05.jpgLe coton est cultivé dans plusieurs régions du pays, notamment à l’ouest, dans les Hauts Bassins et la Comoé, au centre et à l’est. Avec une production de 760 000 tonnes en 2006/2007, le Burkina est le premier producteur de coton d’Afrique.

 

La production de coton est en partie transformée sur place (égrenage, filage et tissage, notamment dans le complexe textile de Koudougou) et en partie, exportée vers l’Extrême-Orient et l’Europe.

La culture du Burkina Faso est pratiquée par plus de 250 000 exploitations agricoles dont plus de 350 000 producteurs de coton.

 

Au Burkina, la période de semis se situe entre mai à juillet et la récolte du coton se fait à partir du mois d’octobre. La culture du coton au Burkina est pluviale et est pratiquée dans des exploitations agricoles de type familial.

Depuis septembre 2004 avec la libéralisation, le secteur est animé principalement par:

  • Trois sociétés cotonnières;
    - Une organisation forte de producteurs;
    - Une interprofession regroupant deux familles professionnelles qui sont l’APROCOB et l’UNPCB.

 

Karité

karite-2.jpgLe Burkina Faso est le deuxième producteur mondial de karité (aussi appelé arbre à beurre). Selon la pluviométrie, entre autres facteurs, ce petit pays de l'Afrique de l'Ouest produit de 40 000 à 80 000 tonnes d'amandes de karité par an.

Celles-ci, réputées pour leur haute teneur en matières grasses, sont utilisées localement pour la cuisine, la pharmacopée et la cosmétologie. Elles intéressent de plus en plus les pays occidentaux pour les soins de la peau.

Traditionnellement, ces amandes sont pressées par les femmes. Jusqu'à tout récemment, ce travail harassant s'effectuait à la main ou à l'aide de presses hydrauliques (faites de crics de camions importés), mal adaptées à la tâche et souvent défectueuses. Grâce au financement du Centre de recherches pour le développement international (CRDI), des chercheurs burkinabé et canadiens ont mis au point des presses à karité qui allègent le travail des femmes et permettent d'augmenter la productivité.

 

Le Sésame

Outre le mil, le fonio, le maïs, le haricot et les arachides, les paysans de Bomborokuy, comme ceux de leur région cultivent le sésame. Contrairement aux productions citées ci-dessus, le sésame est essentiellement une culture de rente c’est-à-dire que la majorité de la production est vendue pour l’exportation.

La production mondiale de sésame est en forte augmentation depuis 1994; elle avoisine les 2,5 à 2,8 millions de tonnes. Cet accroissement est surtout dû à une augmentation des surfaces cultivées et non à une amélioration du rendement moyen, celui-ci dépassant rarement 400 kg à l’hectare.

Le sésame est cultivé de manière significative dans plus de 60 pays. L'Afrique augmentant sa production de sésame depuis 1995 est passée au deuxième rang mondial (25%).

En temps normal (pluviométrie convenable), le Burkina Faso est largement autosuffisant mais une mauvaise année peut être suivie d’une seconde mauvaise saison fait basculer la population dans un cercle de crédit et de famine. Pour cette raison, depuis plusieurs années le développement de cultures de rente est mise en avant pour permettre aux agriculteurs de diversifier leurs productions et d’en vendre une partie.

 

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